Les prix du pétrole chutent en début de séance du lundi 29 septembre 2025. La reprise des exportations de pétrole du Kurdistan irakien les affecte; et ce, après une interruption de plus de deux ans. Les attentes d’une nouvelle augmentation de la production de l’OPEP+ en novembre y sont aussi pour beaucoup.
Les contrats à terme sur le pétrole brut Brent pour livraison en novembre 2025 étaient en baisse lundi matin d’environ 34 cents. Soit 0,5 %, à 69,79 dollars le baril.
Les contrats à terme sur le brut américain West Texas Intermediate (WTI) ont chuté d’environ 43 cents, soit 0,7 %, à 65,29 dollars le baril. Effaçant ainsi la plupart des gains réalisés lors de la séance précédente. C’est ce qu’il ressort des chiffres suivis en temps réel par la plateforme énergétique basée à Washington.
Cette baisse est survenue après que le ministère irakien du Pétrole a annoncé la reprise du pompage du pétrole brut de la région du Kurdistan via l’oléoduc jusqu’au port turc de Ceyhan. Avec une capacité initiale comprise entre 180 000 et 190 000 barils par jour.
De ce fait, les exportations devraient atteindre les 230 000 barils par jour plus tard. Augmentant donc l’offre à un moment où l’alliance OPEP+ s’efforce d’augmenter la production.
Par ailleurs, les données du marché mondial montrent que la baisse est survenue après que le brut Brent a clôturé la semaine du 22 septembre à son plus haut niveau depuis fin juillet. Soutenu qu’il est par des gains antérieurs liés aux inquiétudes concernant l’approvisionnement.
Cependant, la reprise des flux pétroliers du Kurdistan irakien et les attentes d’une offre supplémentaire ont freiné la dynamique. Au final, les analystes estiment que les inquiétudes persistantes concernant une augmentation de la production pèsent sur les gains; même si les perspectives à court terme restent tendues.