Lors de la quatrième édition de l’IATF qui se tient du 4 au 10 septembre 2025 à Alger, la présence tunisienne est particulièrement marquée. Quelles sont les attentes du secteur privé ? Quels défis doivent être relevés ? Et que peut-on espérer du marché africain ?
Hichem Elloumi, vice-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), déclare à leconomistemaghrebin.com : « Cet événement est d’une importance capitale, axé sur les échanges commerciaux et les investissements interafricains. Le potentiel est considérable, et la présence tunisienne y est très importante ».
Il rappelle la participation de plusieurs entreprises secteurs et tunisiens, soulignant une orientation nette de la Tunisie vers l’Afrique, avec des performances en progression constante.
Par ailleurs, les investissements tunisiens se développent aussi bien en Afrique du Nord qu’en Afrique subsaharienne, affirme le vice-président de la centrale patronale.
La Tunisie est donc pleinement opérationnelle et active tant dans les échanges commerciaux que dans les investissements. D’ailleurs, l’internationalisation, particulièrement vers le continent africain, est une priorité clairement identifiée et bien mise en œuvre par les acteurs tunisiens.
Concernant la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), dont le marché représente 44 milliards de dollars, Hichem Elloumi explique que la Tunisie y joue déjà un rôle actif. « Nous faisons partie des pays les plus avancés dans la mise en œuvre des accords liés à la ZLECAf. Plusieurs listes ont été établies, incluant des priorités et des objectifs différents de démantèlement tarifaire. La ZLECAf offre une opportunité exceptionnelle pour dynamiser les échanges intra-africains », souligne Hichem Elloumi.
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