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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > L’Organisation de coopération de Shanghai : un autre visage du monde
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L’Organisation de coopération de Shanghai : un autre visage du monde

Béligh Nabli
2025/09/01 at 9:26 PM
par Béligh Nabli 5 Min Lecture
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Sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai
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L’un des effets de la guerre commerciale lancée par les Etats-Unis de Trump est l’accélération et l’intensification d’un rapprochement des puissances non occidentales. Au-delà du Sud global et des BRICS, le cas de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) est significatif.

C’est d’ailleurs dans le cadre d’un Sommet de l’OCS que le président chinois Xi Jinping reçoit actuellement les dirigeants d’une vingtaine de pays, dont le président russe Vladimir Poutine et le Premier ministre indien Narendra Modi.

Bien que concurrents à l’échelle régionale, ces derniers ont des intérêts communs et tentent d’incarner une alternative au leadership mondial américain, le dirigeant chinois cherchant à se placer au cœur de cet ordre mondial alternatif. Une ambition symbolisée par le grand défilé militaire, prévu à Pékin le 3 septembre, tendant à célébrer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale. Une démonstration de force sur fond de volonté de contribuer à l’écriture d’une histoire dont le récit a longtemps été monopolisé par l’Occident.

 

L’OCS : une organisation attractive

 

Créée en 2001, l’OCS comprend la Chine, la Russie, l’Inde, le Pakistan, l’Iran, le Belarus, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. Elle se présente officiellement comme une entité régionale dont les domaines d’action sont focalisés sur la sécurité. Elle s’est imposée comme un cadre de coopération multilatéral attractif. Composée à l’origine de seulement six pays, l’OCS s’est élargie à des Etats qui ont renforcé son identité géopolitique singulière (de nature « eurasiatique ») et son poids (l’OCS regroupe désormais plus de 40 % de la population mondiale).

A la base, l’organisation était principalement consacrée à la sécurité (avec quelques priorités : terrorisme, séparatisme ethnique, extrémisme religieux auxquels se sont ajoutés la lutte contre la drogue, la criminalité transfrontalière voire l’immigration illégale) et à la stabilisation des frontières de l’Asie centrale. Si, progressivement, l’OCS a servi de cadre de légitimation aux « Routes de la soie » chinoises (Belt and Road Initiative), le champ de son action n’est pas limité à la sphère régionale : l’ambition de l’organisation s’inscrit dans une perspective stratégie globale.

 

L’OCS : la vitrine d’un ordre alternatif au leadership américain

 

Au sein de l’OCS, la Chine joue un rôle majeur, moteur, n’hésitant pas à afficher une proximité avec la Russie de Poutine engagée dans un conflit condamné par le bloc occidental. Certes, les deux puissances (eura) asiatiques ne sont liées ni par une alliance militaire ni par une stratégie de défense mutuelle.

De plus, la Chine n’a qu’un seul allié (la Corée du Nord) quand la Russie en a cinq. L’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC) que la Russie imagine en réponse à l’OTAN ne compte que six membres. Il n’empêche, leurs relations ne cessent de se renforcer. En sus d’un éventail croissant de secteurs d’échange et de coopération (diplomatique, militaire, énergétique, spatial), les deux pays développent un discours politique-idéologique et une représentation du monde similaires. Ces derniers reposent sur le ressentiment contre l’« Occident » et la volonté de mettre fin à l’ordre international (qu’il a) établi.

L’identification d’un adversaire et d’un objectif communs cristallise la convergence stratégique des deux puissances. Ils affichent la volonté commune de faire émerger un monde alternatif face à l’hégémonie américaine caractéristique de l’ordre international libéral né après la Seconde Guerre mondiale. Cette volonté « révisionniste » est à la base d’un « partenariat stratégique » formalisé dans une déclaration d’« amitié sans limites » conclue quelques semaines avant l’invasion de l’Ukraine. Si le but est d’infléchir les équilibres mondiaux dominés par les Etats-Unis, cette dynamique de rapprochement ne saurait dissimuler le caractère asymétrique de cette relation (au profit de Pékin) et la concurrence (intrarégionale) qui opposent les deux puissances en Asie centrale.

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Béligh Nabli 1 septembre 2025
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