Plusieurs éléments suggèrent que, sans un nouveau consensus clair au sein du G7 confirmant la décision prise lors du sommet de Hiroshima en mai 2023, l’octroi de nouveaux financements japonais à la Tunisie pourrait être difficile à envisager, notamment d’un point de vue diplomatique.
L’analyste politique Elyes Kasri souligne que des éléments solides indiquent que, sans un accord sur un programme de réformes économiques avec le FMI et sans un nouveau consensus au sein du G7 venant confirmer la décision prise lors du sommet de Hiroshima en mai 2023, il sera diplomatiquement, et sans doute pratiquement, impossible pour le Japon d’accorder de nouveaux financements à la Tunisie.
Il précise dans ce contexte: “Des indices probants laissent penser que, faute d’un accord avec le FMI sur un programme de réformes de l’économie tunisienne et un nouveau consensus au sein du G7 contremandant la décision du sommet de Hiroshima (mai 2023), tout nouveau financement japonais à la Tunisie serait difficilement envisageable (diplomatiquement parlant, pour ne pas dire plus prosaïquement impossible). Entre-temps, la Tunisie, en réponse à ses vœux ardents, devra compter sur elle-même ».
Et de conclure : “Comme le dit un proverbe américain : faire attention à ses vœux car ils pourraient être exaucés ».