La Russie a entraîné, dans sa nouvelle “victoire“ face aux Etats-Unis, un autre allié, la Chine.
On vous explique comment. Poutine et Trump se rencontrés, vendredi 15 août en Alaska dont l’objectif était de trouver une issue à la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Sur ce point, c’est le fiasco total pour Trump qui, rappelons-le, avait clamé lors de la campagne des élections présidentielles américaines de novembre, s’il est élu, allait régler le conflit russo-ukrainien en 24 heures. Or plus de sept mois après son installation à la Maison Blanche, c’est l’impasse, pardon c’est pire pour les Ukrainiens, étant donné qu’entre temps, Trump a réduit l’aide militaire américaine, ce qui a permis aux Russes de renforcer leurs positions sur le terrain.
Revenons maintenant sur les résultats du sommet de l’Alaska du vendredi 15 août 2025. Pas de cessez-le-feu, pas d’accord sur la fin de la guerre, et par-dessus tout pas de sanctions américaines contre Poutine et son armée. Il s’y ajoute un autre cadeau qui risque de faire mal à l’Ukraine : Trump donne quitus à la Chine d’acheter à volonté le pétrole et l’énergie russes. Il est même possible que l’Inde – qui s’est vu imposée d’importantes taxes douanières (50 %) à cause de la Russie – en profite.
Selon plusieurs médias, Donald Trump dit avoir renoncé à surtaxer la Chine « en raison de ses achats de pétrole russe », et ce suite aux « progrès qu’il déclare avoir réalisés avec Vladimir Poutine afin de mettre fin à la guerre en Ukraine ».
Connu pour ses pirouettes, le président américain a pour le moment déclaré qu’il s’abstiendrait de faire de taxer la Chine comme il l’a fait avec l’Inde. « J’y réfléchirai peut-être dans deux ou trois semaines, mais nous n’avons pas à y penser maintenant ». Ajoutant que « la rencontre avec Poutine s’est bien passée ».
Rappelons également qu’au début du mois d’août, le président américain avait menacé de « droits de douane supplémentaires les pays qui achetaient du pétrole et du gaz russes ». On aura compris qu’il s’agissait d’un moyen de mettre la pression sur Poutine afin qu’il participe à des négociations sur l’Ukraine.