Dans le cadre des efforts visant à reconnaissance de l’Etat de Palestine – en bonne et due forme -, prévue lors de l’Assemblée générale des Nations unies à New York en septembre prochain, efforts initiés particulièrement par la France et l’Arabie saoudite, une source diplomatique à Tunis fait le point.
A l’occasion de cette rencontre, ladite source diplomatique a tenu à expliquer les enjeux du processus de reconnaissance de l’Etat de Palestine, et qui s’inscrit dans le cadre de l’« Appel de New York pour la mise en œuvre de la solution à deux Etats ». Elle rappellera que cette initiative est portée par la France et l’Arabie saoudite.
Dans cette optique, nous a-t-on expliqué, il s’agit de créer les conditions de mise en œuvre d’une « une mission internationale de stabilisation à Gaza » sous l’égide des Nations unies.
La source diplomatique estime urgente la mise en place de cette mission onusienne, suite notamment aux récents développements sur le terrain, avec l’annonce par le cabinet du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de l’occupation militaire de Gaza City. Il va jusqu’à qualifier cette perspective de « désastre ». « Cette initiative ne ferait qu’aggraver le conflit, les otages israéliens et les civils palestiniens en seraient les premières victimes ».
Justement, face à cette escalade, il est à noter que la France – mais pas seulement elle – soutient et milite pour la création de cette mission internationale temporaire de stabilisation, proposée lors de la conférence des Nations unies à New York fin juillet. Cette initiative, toujours selon notre source, aurait pour but d’assurer la sécurité de tous les civils, Israéliens comme Palestiniens, et de contribuer à la mise en œuvre de la solution à deux États, Palestine et Israël.
Pour ce faire, la France propose donc que cette mission prenne la forme d’une coalition internationale, mandatée par le Conseil de sécurité de l’ONU, et conduite par des partenaires régionaux. Ce dispositif représenterait une voie crédible pour mettre fin au cycle de violence permanent et amorcer la construction d’une paix durable.
Reconnaissance d’un État palestinien souverain
En outre, la France réaffirme sa vision et sa position – qui ont toujours été ses lignes directrices – pour l’avenir de la bande de Gaza : celle-ci doit s’inscrire dans le cadre d’un futur État palestinien souverain et dirigé par l’Autorité palestinienne. « La solution à deux États demeure la seule issue viable au conflit, pour garantir la paix et la sécurité à long terme ».