Le bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a appelé jeudi le parquet à lancer une enquête sur l’agression dont son siège a été victime. Dans un communiqué, il a demandé une enquête urgente portant sur les faits d’agression, de diffamation, d’incitation à la violence visant l’Union, ainsi que sur l’utilisation d’enfants mineurs lors de la tentative d’intrusion dans ses locaux.
Le bureau a précisé que ces actes résultaient de ce qu’il qualifie de « campagnes de mobilisation et d’incitation » menées. Ces campagnes, initiées depuis longtemps, se sont intensifiées après les récentes manifestations dans plusieurs secteurs et l’annonce de nouvelles actions à venir. Selon le communiqué, cette « agression » constitue une tentative visant à faire taire le syndicat et à l’empêcher de remplir son rôle dans la défense des droits économiques et sociaux des travailleurs ainsi que dans la lutte pour les libertés publiques et individuelles.
L’organisation syndicale a souligné qu’elle se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires contre tous ceux qui ont incité et participé à cette agression, tenté l’intrusion et porté atteinte à son honneur. Il convient de rappeler qu’un groupe de personnes, dont des enfants, a tenté jeudi matin de pénétrer de force dans les locaux de l’UGTT, tandis que les syndicalistes présents sur place ont formé un barrage humain pour les en empêcher, comme indiqué sur la page officielle du syndicat.
Avec TAP