Selon les données de la Banque centrale européenne (BCE), publiées mercredi 30 juillet, qui couvrent environ 47 % des salariés de la zone euro, les augmentations de salaires sont limitées à 3,2 % cette année contre 4,6 % en 2024. Si l’on prend également en compte les différents versements uniques, les augmentations sont fixées à 2,9 % cette année contre 4,8 % l’année dernière.
Plus précisément, l’indice des salaires de la Banque centrale européenne (BCE), qui ne couvre que les conventions collectives actives, montre que l’augmentation salariale négociée, avec des paiements forfaitaires lissés, sera de 4,6 % en 2024 (sur la base d’une couverture moyenne de 49,6 % des travailleurs dans les pays participants) et de 3,2 % en 2025 (sur la base d’une couverture moyenne de 47,0 %).
La dynamique à la baisse de l’indice des salaires, selon la BCE, reflète en partie l’impact mécanique des importants paiements ponctuels (payés en 2024 mais non versés en 2025) et le caractère avancé des augmentations de salaires dans certains secteurs en 2024. L’indice des salaires hors paiements ponctuels affiche une hausse de 4,1 % en 2024 et de 3,8 % en 2025.
Les indications de l’indice des salaires de la BCE pour le premier trimestre 2026 devraient devenir plus complètes avec la signature de nouvelles conventions collectives de travail.
Depuis la dernière publication de données en juin 2025, l’indice des salaires de la BCE a été étendu aux conventions collectives en Belgique (rétroactivement à partir de janvier 2021). L’horizon de prévision a également été prolongé jusqu’à fin mars 2026.