La Conférence des jeunes syndicalistes arabes (ATUC) s’achève à Tunis avec des recommandations sur l’IA, la justice climatique et l’autonomisation des jeunes.
Organisée à Tunis, la Conférence régionale des jeunes syndicalistes arabes s’est achevée après deux jours (18 et 19 juillet) de discussions dynamiques et d’ateliers collaboratifs à Tunis sous le thème « Les jeunes des syndicats arabes, leaders de transitions justes ».
Co-organisé par la Confédération arabe des syndicats (ATUC), l’Internationale des travailleurs du bâtiment et du bois (IBB) et Friedrich Ebert Stiftung (FES), l’événement a rassemblé de jeunes syndicalistes de toute la région arabe afin d’élaborer des réponses collectives aux défis et aux opportunités des transitions numérique et verte, notamment dans le secteur de la création d’emplois et l’émergence de l’IA.
La conférence a mis l’accent sur le rôle essentiel de la jeunesse arabe dans l’avancement de transitions justes, en veillant à ce que les droits économiques et sociaux soient respectés dans un paysage du travail en évolution rapide. Pendant deux jours, les participants ont pris part à des ateliers interactifs et à des sessions de co-création qui ont abouti à des recommandations dans quatre domaines clés :
- L’économie numérique et l’intelligence artificielle
- Sécurité et santé au travail
- Transition juste et emplois verts
- Renforcement des effectifs des syndicats de jeunes.
Le secrétaire général de l’UGTT, qui a assuré l’ouverture de l’événement, soulignera que : « Les jeunes syndicalistes et les jeunes de manière générale de notre région doivent être à l’avant-garde de la transformation numérique. Les doter des compétences et des protections dont ils ont besoin n’est pas facultatif – c’est le fondement d’un avenir professionnel équitable et inclusif dans le monde arabe ».
La conférence a vu la signature d’un protocole d’accord entre l’ATUC et l’Union internationale de la jeunesse socialiste (IUSY), lequel protocole vise à approfondir la collaboration sur des questions clés telles que l’emploi, la gouvernance de l’IA, le leadership des jeunes et la solidarité régionale.
Hind Ben Ammar, secrétaire générale de l’ATUC, a souligné l’importance des partenariats pour l’impact régional : « Travailler avec des partenaires régionaux tels que Friedrich Ebert Stiftung et IBB est essentiel pour obtenir un impact significatif à l’échelle régionale sur des questions essentielles telles que l’intelligence artificielle et l’engagement des jeunes. Ensemble, nous pouvons amplifier les efforts visant à garantir que les jeunes travailleurs sont équipés et habilités à faire face aux profondes transitions qui façonnent nos sociétés ».
Un mécanisme de suivi régional a été annoncé, à la fin de la conférence, pour la mise en œuvre des recommandations, qui serviront de base à de futures initiatives et campagnes de plaidoyer.
