Ils ont souligné l’importance de réviser l’enseignement privé et de renforcer l’école publique, tout en repensant la formation professionnelle afin de la réintégrer au niveau des collèges, dans le but de lutter contre le décrochage scolaire dès la septième année de l’enseignement de base. La révision des concours nationaux a également été recommandée.
Les députés ont insisté sur la nécessité d’adapter le temps scolaire, de développer les activités culturelles dans les établissements, de réinstaurer le régime de demi-pension pour mieux protéger les élèves face aux phénomènes de violence et de consommation de drogues, ainsi que de résoudre les problèmes liés à la surcharge des classes et à la vétusté des infrastructures.
Certains députés ont plaidé pour la régularisation de la situation des enseignants titulaires d’une maîtrise, des conseillers d’application, des agents d’encadrement temporaire et des pédagogues adjoints, soulignant que les primes perçues par ces derniers ne suffisent pas à couvrir les frais de la vie quotidienne. Ils ont aussi appelé à accélérer la publication du mouvement des directeurs des écoles primaires.
Ils ont enfin insisté sur la nécessité d’élaborer un plan d’action, sous la supervision directe du ministre de l’Éducation, afin de réunir toutes les conditions nécessaires à la réussite des élèves, en particulier dans les régions intérieures, et de garantir l’égalité des chances, notamment dans le gouvernorat de Jendouba, qui a enregistré le taux de réussite au baccalauréat le plus faible en 2025.
Les députés ont conclu en affirmant que la Tunisie est appelée à engager une véritable révolution en matière de réforme de l’éducation, fondée sur un modèle moderne, enraciné dans son environnement, ouvert sur le monde et garant des valeurs de dignité et de justice sociale.