Plusieurs Banques centrales renforcent leurs réserves en or, une évolution liée aux incertitudes qui pèsent sur le système monétaire mondial, rapporte « Courrier international ».
Longtemps qualifié de « relique barbare », selon l’expression de l’économiste John Maynard Keynes, le métal jaune a perdu son rôle central avec la fin du système monétaire international basé sur l’étalon-or dans les années 1970. Ainsi, les Banques centrales ont, pendant des décennies, vendu leurs réserves, considérant que l’or n’avait plus sa place dans l’économie moderne.
Ceci étant, l’or a toujours été considéré comme une valeur refuse pendant les périodes troubles ou incertaines, comme c’est le cas actuellement, avec les tarifs douaniers de Trump et sa guerre commerciale. D’où son retour spectaculaire, au point de constituer le deuxième actif de réserve des banques centrales.