La Tunisie renforce sa coopération avec le Fonds saoudien de développement pour soutenir la sécurité alimentaire et la gestion durable de l’eau. C’est ce qui ressort du partenariat fructueux entre la Tunisie et le Fonds saoudien de développement, notamment dans le secteur agricole, considéré comme un pilier fondamental pour garantir la sécurité alimentaire face aux défis posés par le changement climatique.
Il convient de rappeler que cette convention a été signée par le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, ainsi que par le directeur général du Fonds saoudien de développement, Sultan Ben Abdelrahman Al-Murshid, en présence du général Faïz Ben Rejeb, directeur général du bureau de Régim Maatoug pour le développement du Sud et du Sahara, et de l’ambassadeur de l’Arabie saoudite en Tunisie, Abdelaziz Ben Ali Al-Saqr.
Ezzeddine Ben Cheikh, ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, a fait savoir dans une déclaration sur les ondes de Mosaique fm récemment l’engagement de la Tunisie à accroître la productivité et la durabilité du secteur, tout en modernisant les infrastructures agricoles. Cela passe par des investissements dans des projets d’irrigation, l’optimisation de la gestion de l’eau, l’utilisation accrue des eaux non conventionnelles, ainsi que le dessalement et le traitement des eaux usées. Ces efforts visent à lutter contre la pénurie d’eau et à promouvoir le recours aux énergies alternatives.
En outre, il a souligné que la réalisation de ces ambitions nécessite une collaboration étroite entre toutes les parties prenantes. Il a assuré que son ministère reste déterminé à apporter le soutien nécessaire et à œuvrer collectivement pour un développement agricole durable.
Le ministre a également mis en avant l’importance de la collaboration historique avec le Fonds saoudien de développement, active depuis 1984. Ce partenariat a permis de financer des projets agricoles majeurs pour un montant global d’environ 776 millions de dinars, dont le projet de développement agricole intégré à Sidi Bouzid, le projet de développement agricole à Ghezala, Joumine et Sejnane dans le gouvernorat de Bizerte (actuellement en seconde phase), ainsi que le projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable en zone rurale à Bizerte.
Ces initiatives seront prochainement complétées par la création d’un pôle oasien à Tataouine, fruit d’un accord de financement entre la Tunisie et l’Arabie Saoudite, qui devrait insuffler une nouvelle dynamique au sud du pays.