A qui veut l’entendre, le président de la République, Kaïs Saïed, fait savoir que la Tunisie n’a pas à recevoir des « témoignages de satisfaction de quelque partie étrangère que ce soit », tout comme elle n’est ni une ferme ni un verger comme certains le perçoivent.
Il a tenu ces propos lors de l’audience qu’il accordée, vendredi 27 juin au palais de Carthage, au président de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et à celui du Conseil national des régions et des districts (CNRD), respectivement , Ibrahim Bouderbala et Imed Derbali.
Selon un communiqué de la présidence, la réunion a été l’occasion de débattre de plusieurs projets de loi à caractère économique et social.
Dans ce contexte, le président de la République a rappelé que le peuple tunisien mène une bataille de libération tous azimuts, soulignant que la politique de l’Etat est fixée par ses institutions élues émanant de la volonté du peuple tunisien, dans le cadre de la Constitution et des législations, toutes catégories confondues.
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Sur un autre plan, la rencontre a permis de discuter de la situation dans nombre de secteurs et de régions du pays.
A ce titre, le chef de l’Etat a pointé du doigt des « milieux » suspects liés à des parties étrangères qui, a-t-il dit, s’acharnent à exacerber la tension par tous les moyens sous prétexte de la fausse posture du patriotisme au service de l’intérêt du peuple.
Ces parties tout comme leurs maigres manœuvres sont bien connues, dénonce le chef de l’Etat, assurant que la loi sera bien l’arbitre entre tous et que le peuple tunisien sait parfaitement la vérité et parviendra sans faille à dépister les manœuvres qui se trament contre lui.