Le PDL a condamné l’interdiction de sa manifestation de solidarité qu’il comptait organiser, jeudi 12 juin, devant le Palais de justice, rue Bab Bnet, à l’occasion de la comparution de sa présidente Abir Moussi devant la chambre criminelle dans l’affaire intentée contre elle par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE), sur fond de déclarations médiatiques exprimant le refus du parti du processus électoral législatif du 17 décembre 2022.
Dans un communiqué publié, mercredi 10 juin, le parti a rappelé que le droit de manifester pacifiquement est garanti par la Constitution et par les conventions internationales ratifiées par la Tunisie en matière de libertés et de droits humains. Il réaffirme son soutien absolu à sa présidente et son attachement à ses convictions politiques et intellectuelles face à ce qu’il qualifie d’« injustice sans précédent ».
Le PDL a renouvelé sa demande de libération immédiate d’Abir Moussi et appelé à mettre fin à ce qu’il considère comme une détention dépourvue de fondement légal.
Le parti tient les autorités « juridiquement et politiquement responsables de tout préjudice contre sa présidente, que ce soit en détention ou lors de ses déplacements », apprend-on de même source.
Le parti a par ailleurs affirmé se réserver le droit de saisir les instances judiciaires internationales pour défendre les droits civils et politiques de sa présidente, de ses adhérents et de ses sympathisants.