Le chef de l’État, Kaïs Saïed, en présidant, jeudi 8 mai, le Conseil des ministres, a appelé à la nécessité de mettre en place de nouvelles approches pour établir la justice sociale et rompre définitivement avec les inégalités sociales.
« Il ne peut y avoir de justice sociale sans une réelle réforme des politiques et des approches sociales soutenue. Il faut un État juste, un Etat de droit qui garantit une vie digne pour tous », a-t-il souligné.
Le président de la République a, dans ce sens, insisté sur l’impératif d’élaborer de nouvelles visions et de repenser les concepts.
Dans cette optique, la réunion du conseil des ministres a examiné un projet de décret relatif à la justice sociale portant sur les « travailleurs des chantiers ». En effet, cité dans un communiqué de la présidence, Kaïs Saïed a qualifié la situation des travailleurs de chantiers d' »injuste » et d' »inhumaine », au même titre que celle des chômeurs de longue durée.
Et le chef de l’Etat d’ajouter : « La Tunisie avance à pas sûrs, malgré ceux qui cherchent à attiser la situation dans le pays. Leurs manœuvres ont échoué (…) le peuple les a rejetés et l’Histoire les a déjà jugés, avant même la justice ».
Il a salué le sens du devoir et « la conscience profonde » des Tunisiens, soutenant que « le peuple ne pardonnera pas à ceux qui lui ont nui » par le passé.
Avec TAP