À l’occasion de la Fête du Travail, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a alerté sur la détérioration des libertés syndicales et la situation économique critique du pays, tout en réaffirmant son refus de toute ingérence externe.
Dans une déclaration ce jeudi, son porte-parole, Sami Tahri, a insisté sur l’unité et l’indépendance de l’organisation, rejetant les appels à dissoudre sa direction. « Tout dialogue doit respecter notre cadre légal », a-t-il martelé, dénonçant des pressions politiques.
Libertés en péril et crise économique
Tahri a pointé du doigt une régression des droits syndicaux, menaçant selon lui « une conquête majeure des travailleurs ». Face à la crise, l’UGTT réclame un dialogue national incluant toutes les forces sociales, alors que la Tunisie traverse une période de tensions politiques et de difficultés économiques aiguës.
Négociations sociales et réformes en suspens
L’organisation prépare la reprise des négociations avec le gouvernement, exigeant :
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L’amélioration des salaires et conditions de travail dans le privé.
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Une révision des accords en vigueur.
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Un débat urgent sur la réforme du Code du travail.
Contexte tendu
Cette sortie intervient dans un climat de rupture du dialogue social entre l’UGTT et le pouvoir, aggravé par des divisions internes au sein du syndicat. Malgré ces défis, l’organisation maintient son rôle clé dans les mobilisations sociales.