Goldman Sachs et UBS prévoient de nouvelles hausses des prix de l’or, citant une forte demande des Banques centrales et le rôle croissant du métal jaune, couverture contre la récession et les risques géopolitiques.
Les analystes de Goldman, dirigés par Leena Thomas, s’attendent à ce que les prix de l’or atteignent 3 700 dollars l’once d’ici la fin de 2025 et continuent d’augmenter jusqu’à 4 000 dollars d’ici la mi-2026. Dans une note séparée, le stratège d’UBS, Jonny Tevez, indique lui, le 15 avril 2025, que l’or pourrait atteindre 3 500 $ d’ici décembre 2025.
Cela survient après que le métal jaune a augmenté de 6,6 % durant la semaine du 7 avril, atteignant un nouveau record au-dessus de 3 245 $ l’once, reflétant des attentes positives constantes dans le contexte des politiques commerciales du président américain Donald Trump, qui ont perturbé les marchés mondiaux.
Les analystes de Goldman Sachs indiquent que les achats du secteur officiel (Banque centrale) pourraient atteindre en moyenne 80 tonnes par mois cette année, contre les estimations précédentes de 70 tonnes.
Selon eux, l’augmentation des risques de récession stimulerait les flux d’investissement vers les fonds négociés en Bourse adossés à l’or, suggérant que les prix pourraient atteindre 3 880 dollars l’once d’ici la fin de l’année si ce scénario se matérialisait.
De son côté, UBS s’attend à une forte demande continue de la part de divers segments de marché, notamment des Banques centrales, des gestionnaires d’actifs, des fonds macroéconomiques, de la gestion de patrimoine privé et des investisseurs individuels, sous l’effet des changements dans le commerce mondial et des turbulences géopolitiques.
Enfin, M. Tevez a souligné que la base d’investisseurs en or s’est élargie depuis la crise de 2008 et que l’incertitude persistante favorise la diversification des portefeuilles d’investissement, ce qui est dans le meilleur intérêt de l’or. La crise de liquidité, due à la croissance limitée de l’offre minière et aux Banques centrales et fonds détenant de grandes quantités d’or, pourrait contribuer à amplifier les mouvements de prix.