Les tarifs douaniers annoncés le 2 avril par Donald Trump pourraient-ils marquer la fin de l’incertitude qu’il a créée depuis son retour à la Maison Blanche ? Bien que la complexité de la grille tarifaire dévoilée par le président américain soit évidente, il semble que l’administration Trump ait presque achevé d’élaborer sa stratégie commerciale.
En effet, la Maison Blanche continue d’évoquer des droits de douane sur des secteurs clés comme les produits pharmaceutiques, le bois et les semi-conducteurs. Cependant, avec l’annonce de ces tarifs, Donald Trump a réalisé ce qu’il souhaitait. Sa politique repose sur la déstabilisation des autres pays, maintenant considérés comme des partenaires commerciaux peu fiables et sur l’application de tarifs généralisés.
Maintenant que Trump a mis en œuvre sa panoplie de tarifs douaniers, les pays touchés, tels que le Canada, le Mexique, l’Union européenne et le Royaume-Uni, peuvent enfin préparer une riposte coordonnée. Après des mois d’incertitude, il est possible d’imaginer l’élaboration d’une stratégie pour sortir de cette crise. Une réponse régionale ou internationale pourrait s’organiser, avec des réactions variées selon les régions.
Pour la Tunisie, par exemple, les exportations tunisiennes vers les États-Unis ne représentent pas un chiffre important, car elles ne dépassent pas 10 % du total des exportations. Cependant, dans un contexte où la Tunisie connaît de grandes difficultés pour mobiliser des ressources financières en devise forte, cela affecte les équilibres financiers extérieurs et les avoirs en devise forte de la Banque centrale.
