Des équipes de secours étrangères ont commencé à atterrir samedi 29 mars en Birmanie pour aider à la recherche de survivants du tremblement de terre de magnitude 7,7 sur l’échelle de Richter qui a fait plus de 1 000 morts dans ce pays pauvre d’Asie du Sud-Est, paralysant des infrastructures essentielles au milieu d’une guerre civile.
Le bilan des morts au Myanmar (ou Birmanie) s’élève à 1 002, a annoncé la junte militaire au pouvoir, en forte hausse par rapport aux premiers rapports des médias d’État faisant état de 144 morts.
Selon les modèles prédictifs du Service géologique américain, le nombre de morts pourrait dépasser 10 000 au Myanmar et les pertes pourraient dépasser la production économique annuelle du pays.
Le séisme a endommagé des routes, des ponts et des bâtiments dans le pays, selon la junte, dont le général en chef a lancé vendredi un appel à l’aide internationale, très rare pour les militaires birmans.
« Des opérations de recherche et de sauvetage sont actuellement menées dans les zones touchées », a déclaré la junte dans un communiqué diffusé samedi matin aux médias d’État.
Une équipe de secours chinoise est arrivée à Yangon, la capitale commerciale du Myanmar, à des centaines de kilomètres des villes durement touchées de Mandalay et de Naypyitaw, la capitale du pays depuis 2005, où des parties d’un hôpital de 1 000 lits ont été endommagées.
En Thaïlande à plus de 1 000 km de l’épicentre du séisme, une dizaine de personnes ont été tuées, et l’effondrement de plusieurs bâtiments…