Le dispositif juridique régissant les professions médicales ainsi que le projet du Code de déontologie médicale seront désormais objet de refonte dans la perspective de bien cerner les modes d’exercice de la profession médicale et d’instaurer la transparence dans ce domaine.
Ces deux chantiers ont été discutés lors d’une séance de travail, tenue lundi 17 mars 2025, entre le ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, et des représentants de l’Ordre des médecins de Tunisie.
Les deux parties ont également convenu de renforcer les soins de santé dans les régions en proie à une pénurie de médecins et de décréter des mesures incitatives visant à favoriser l’attrait des compétences médicales vers les régions reculées du pays, lit-on dans un communiqué du ministère de la Santé.
Dans ce cadre, il a été convenu d’œuvrer à améliorer les conditions de travail des jeunes médecins à travers des mesures pratiques permettant de réduire leur migration et de leur fournir un environnement professionnel stable.
En outre, il est prévu l’élaboration d’un nouveau texte juridique réglementant l’exercice de la profession médicale dans le secteur privé à travers les sociétés médicales professionnelles. Cette mesure devrait permettre d’inciter les médecins migrants à revenir en Tunisie et à investir dans le secteur.
Au terme de la séance, les deux parties ont aussi décidé de serrer la vis autour des activités de la médecine parallèle à travers la multiplication des inspections et des visites de contrôle communes pour protéger la santé des citoyens.
Il a été également décidé d’élaborer des normes éthiques pour la publicité médicale afin de mettre fin aux abus via les réseaux sociaux, dans le respect de l’accès au droit à l’information sanitaire.
Avec TAP
