Un membre influent du Conseil de la Choura saoudien a vivement réagi à la proposition controversée du président américain, Donald Trump, de déplacer les Palestiniens de la bande de Gaza. Ce dernier a ironiquement suggéré que, pour assurer la stabilité du Moyen-Orient, une meilleure solution serait de déplacer les Israéliens vers l’Alaska, puis le Groenland après son annexion. Une réponse cinglante qui témoigne du mécontentement grandissant face aux idées de Trump sur le conflit israélo-palestinien.
Donald Trump ne cesse de promouvoir des idées polémiques concernant le conflit israélo-palestinien. Dernièrement, il a évoqué un « plan de réaménagement extraordinaire » visant à transformer Gaza en une « Riviera du Moyen-Orient ». Cette proposition, cependant, a été largement rejetée par la communauté internationale, qui y voit une tentative de redéfinir unilatéralement les frontières et les droits des Palestiniens.
Le Premier ministre israélien relance le débat
Dans le même temps, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a relancé le débat en suggérant que les Palestiniens devraient établir leur propre État en Arabie saoudite plutôt que sur leur propre territoire. Selon lui, « les Saoudiens peuvent créer un État palestinien en Arabie saoudite, car ils disposent de vastes terres là-bas ». Cette déclaration a provoqué une indignation généralisée, car elle remet en cause la souveraineté palestinienne et propose un transfert forcé des Palestiniens loin de leurs terres historiques.
La réaction ironique d’Al-Saadoun
En réponse à ces propositions, Yousef bin Trad Al-Saadoun, membre du Conseil de la Choura saoudien, a vivement dénoncé les déclarations de Trump et Netanyahu dans un article publié vendredi dans le journal saoudien Okaz. Avec une touche d’ironie, il a écrit : « Si Trump veut vraiment être un héros de la paix et garantir la stabilité au Moyen-Orient, il devrait transférer ses Israéliens bien-aimés en Alaska, puis au Groenland, après l’avoir annexé ». Ce commentaire moqueur souligne non seulement l’absurdité des propositions, mais aussi le rejet de toute solution qui ignore les droits fondamentaux des Palestiniens.
Un appel à l’unité palestinienne
Dans son article, Al-Saadoun a également lancé un appel à l’unité parmi les Palestiniens, soulignant que « le pire reste à venir » si la communauté internationale continue à ignorer les aspirations légitimes du peuple palestinien. Il a insisté sur la nécessité d’une solidarité forte et d’une stratégie commune pour faire face aux défis politiques actuels.
Une condamnation internationale
La proposition de Trump a été fermement condamnée, non seulement par les Palestiniens et les pays arabes, mais aussi par plusieurs nations occidentales, dont le Canada, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Ces critiques soulignent l’isolement croissant des États-Unis dans la gestion du conflit israélo-palestinien et la résistance à toute initiative qui ne respecterait pas les droits des Palestiniens à l’autodétermination.
