Raila Odinga, candidat à la présidence de la Commission de l’Union africaine (CUA), a poursuivi sa tournée diplomatique en Afrique du Nord dans le cadre de sa campagne en vue de l’élection prévue en février 2025. Le 22 janvier 2025, il a été reçu à Alger par Nadir Larbaoui, Premier ministre d’Algérie.

Lors de cette rencontre, Raila Odinga a rappelé les liens historiques et fraternels entre le Kenya et l’Algérie. Il a également présenté sa vision pour l’Union africaine, mettant en avant la nécessité d’un leadership fort afin de renforcer le panafricanisme et promouvoir l’indépendance économique du continent.
« L’Afrique est à l’aube d’une ère de grandeur. Nous devons faire de ce siècle le Siècle de l’Afrique », a-t-il déclaré, insistant sur l’importance de mobiliser les ressources humaines et naturelles du continent pour garantir un développement durable et inclusif.
Un soutien affirmé de l’Algérie
Le Premier ministre algérien, Nadir Larbaoui, a salué la candidature de l’honorable Odinga et lui a adressé ses meilleurs vœux de succès. Il a réaffirmé l’importance de l’unité africaine et du renforcement des institutions continentales pour relever les défis actuels et futurs.
Une tournée stratégique en Afrique du Nord
Cette visite en Algérie a marqué une étape clé dans la campagne panafricaine de Raila Odinga, qui poursuit sa tournée en Afrique du Nord. Après son passage à Alger, il s’est rendu en Tunisie où il a rencontré des dirigeants et des personnalités influentes, dont Mohamed Ben Ayed, secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, afin d’élargir son réseau de soutien.

Un programme de transformation pour l’Afrique
La candidature de Raila Odinga repose sur un programme ambitieux articulé autour de plusieurs priorités :
– Renforcer le commerce intra-africain pour accroître la résilience économique du continent ;
– Promouvoir la stabilité politique et sécuritaire sur l’ensemble du continent ;
– Lutter contre le changement climatique grâce à des stratégies durables et l’expansion des énergies renouvelables ;
– Encourager l’inclusion économique des jeunes et des femmes pour libérer le plein potentiel du continent.
« L’Afrique doit mobiliser ses propres ressources pour réduire sa dépendance aux financements extérieurs. Je m’engage à travailler avec les États membres pour garantir l’indépendance financière de l’Union africaine », a-t-il affirmé.
Avec communiqué