Au Palais de Carthage, mercredi 22 janvier 2025, le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, à qui il a demandé de trouver les moyens nécessaires pour le financement des Caisses sociales.
À cette occasion, le chef de l’État a appelé à la réouverture des recrutements dans nombre de services publics de l’État.
Un communiqué de la présidence de la République informe que l’audience a également permis de discuter des grands projets dont le chef de l’État a donné les instructions en vue de hâter la réalisation dans les plus brefs délais, notamment ceux liés au secteur des transports et de la santé, ainsi que les travaux de reconstruction de nombre d’installations sportives, telles que le Stade olympique d’El Menzah.
Plus d’efforts de financement dans le domaine social
Kaïs Saïed a saisi l’occasion pour revenir sur « les recrutements injustifiés et fictifs qui ont largement éreinté les équilibres financiers de l’État », regrettant de voir plusieurs services publics vitaux en mal de ressources humaines et dans l’incapacité de servir les citoyens.
Par ailleurs, il a mis l’accent sur la nécessité de redoubler d’efforts dans les différents secteurs, notamment dans le domaine social, afin de « lever irréversiblement l’injustice » subie par les victimes de décennies d’exclusion et d’appauvrissement.
Dans ce contexte, il a tenu à souligner que les approches et les visions adoptées doivent s’inscrire dans une perspective globale, tout comme elles doivent procéder d’un nouvel esprit et privilégier de nouveaux concepts et perceptions.
Esprit d’analyse et esprit de cohérence
Il a, en outre, pressé les institutions de l’État à œuvrer dans le cadre d’un esprit de cohérence et d’harmonie, rappelant le devoir qui incombe à chaque responsable en poste d’œuvrer inlassablement à aplanir les difficultés, à proposer des solutions et à œuvrer à les concrétiser dans les plus brefs délais.
Le président de la République a rappelé que la politique intérieure et extérieure de l’État est gérée par les institutions y relevant, lesquelles émanent de la volonté du peuple tunisien, détenteur exclusif de la souveraineté.
« Le peuple tunisien a librement choisi d’amorcer un nouvel épisode de son histoire et a décidé à ce titre d’aller de l’avant et nullement de revenir en arrière », a conclu le chef de l’État.
Avec TAP