En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Nouvelle loi sur les chèques : et si c’était une bombe à retardement?
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
La Banque mondiale alerte sur la dette des pays en développement
A ne pas manquer Analyses Idées
ARP
L’ARP adopte le PLF 2026 avec 89 voix
A la une Nation Politique
PME
ARP: allègement majeur des dettes des PME
A ne pas manquer Economie Finance
arp
ARP: avantages fiscaux pour les TRE
A ne pas manquer Economie Finance
BCT
BCT-Déficit courant resserré : -1,6% du PIB, soit -2,6 milliards de dinars en 2024
A ne pas manquer Economie Finance
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Nouvelle loi sur les chèques : et si c’était une bombe à retardement?
AnalysesIdéesNon classé

Nouvelle loi sur les chèques : et si c’était une bombe à retardement?

Béchir Lakani
2025/01/16 at 1:00 PM
par Béchir Lakani 7 Min Lecture
Partager
amnistie bancaire
Partager

Alors que nous sommes à deux semaines de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les chèques, force est de reconnaitre que les bouleversements qu’elle va introduire- aussi bien dans la vie de la  majorité des citoyens que dans les activités des opérateurs économiques, particulièrement les commerçants et les PME qui constituent 80 % du tissu économique en Tunisie, sans oublier les banques- sont inquiétants en raison d’un manque de visibilité à moyen et à long terme.

« Le pays est à l’arrêt! », s’est écriée la députée et membre du bureau de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Syrine Mrabet. Et ce, dans un statut FB publié mardi 14 janvier 2025 et adressé au président de la République, Kaïs Saïed, en faisant référence à la nouvelle loi relative aux chèques. Tout en précisant que la dite nouvelle loi, qui entrera  en vigueur le 1er février 2025, « n’a pas pu aider les détenus pour infractions relatives aux chèques ». Pis, avant même cette date fatidique, les  acteurs économiques à l’instar des petites entreprises, les entrepreneurs et les commerçants « ne peuvent pas travailler car les chèques ne sont plus acceptés ».

Contents
Alors que nous sommes à deux semaines de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur les chèques, force est de reconnaitre que les bouleversements qu’elle va introduire- aussi bien dans la vie de la  majorité des citoyens que dans les activités des opérateurs économiques, particulièrement les commerçants et les PME qui constituent 80 % du tissu économique en Tunisie, sans oublier les banques- sont inquiétants en raison d’un manque de visibilité à moyen et à long terme.Gabegie« Une catastrophe »Une bombe à désamorcer?

Gabegie

Faut-il rappeler à cet égard qu’en dépit des lacunes et des critiques soulevées par plusieurs experts économiques, Mme Mrabet et ses collègues au sein de l’ARP ont adopté cette loi le 30 juillet dernier; et ce, par 127 voix pour, une voix contre et deux abstentions.

Alors comment expliquer ce brusque rétropédalage?  Il s’avère que personne n’est prêt : ni les banques, ni la Banque centrale, pas plus que les opérateurs économiques et encore moins les ménages.

Ainsi, alors que la nouvelle réglementation des chèques n’est pas encore appliquée, l’on observe le chaos qui commence à s’installer d’ores et déjà. Ainsi,  les banques ayant suspendu l’émission de nouveaux chéquiers, les commerçants refusent désormais d’accepter les chèques « classiques ». Ils exigent désormais un paiement en espèces et subissent par conséquent une baisse notable de leur chiffre d’affaires.

Quant aux clients, dont des PME, habitués à acheter à crédit par le truchement des fameux chèques antidatés, alors que le chèque est légalement considéré comme un moyen de paiement « à vue », ils ne savent plus à quel saint se vouer.

Résultat : « un pays à l’arrêt », selon l’expression inspirée de la vénérable députée!

Pourtant, la majorité des experts économiques tirèrent très tôt la sonnette d’alarme en pointant du doigt l’impact douloureux de cette loi sur l’économie nationale et ses incidences négatives sur la croissance.

« Une catastrophe »

Ainsi, dans un post sur Facebook daté du mardi 24 décembre 2024, le professeur universitaire en sciences économiques, Ridha Chkoundali, avait une fois de plus exprimé ses inquiétudes quant aux les effets « catastrophiques » de cette réforme de la législation sur les chèques sur l’économie tunisienne.

« Je l’ai dit et je le redis », a-t-il martelé. Et de poursuivre : « La nouvelle loi sur les chèques sera une catastrophe, anéantissant les maigres acquis de croissance économique réalisés en Tunisie depuis la révolution, principalement grâce à la consommation des ménages ».

Dans ce contexte, il poursuit : « Toutes les familles tunisiennes utilisent les chèques pour faciliter les paiements échelonnés. Car le pouvoir d’achat des citoyens est si faible qu’ils ne peuvent pas régler les montants en une seule fois ».

« Par conséquent, le commerce sera le premier secteur touché. Or, si le commerce s’arrêtait, tous les autres secteurs s’effondreraient, notamment ceux dépendant du marché local, c’est-à-dire de la consommation. Sans consommation, l’économie tunisienne deviendra encore plus fragile et ne pourra pas résister. Car elle sera davantage dépendante de facteurs externes liés aux exportations, qui, eux, ne sont pas garantis ». Brillante analyse.

Revenant à la charge pour pointer cette fois-ci « le manque d’enthousiasme » des banques qui « refusent de faire des efforts dans le cadre de la législation sur les chèques, car elles en tirent des profits colossaux », Ridha Chkoundali, a affirmé mercredi 25 décembre 2024 sur les ondes de Jawhara FM qu’en Tunisie, « nous ne disposons pas de lois préventives, mais uniquement de lois répressives ». Tout en affirmant que le projet de la nouvelle  loi n’est qu’une « tempête législative dans un verre d’eau ». Car, a-t-il expliqué, « il existe une véritable crise de confiance entre les citoyens et les banques ». Ajoutant au passage que les réformes ne peuvent aboutir dans un climat dépourvu de confiance entre les citoyens et les institutions.

Rappelons à ce propos que la nouvelle loi épargne la prison aux émetteurs de chèques sans provisions d’un montant inférieur ou égal à 5000 dinars. De même qu’elle oblige également les banques à les payer sous huit jours ouvrables. Et ce, même si le tireur ne dispose pas d’une provision suffisante et qu’il refuse d’approvisionner son compte.

Une bombe à désamorcer?

Au final, et en tenant compte des avertissements lancés par la majorité des experts économiques, faut-il s’attendre à une « suspension » de la nouvelle loi sur les chèques en s’inspirant de la surprenante décision prise hier mercredi 15 janvier par le Conseil national de l’Ordre des médecins. En effet, ce dernier annonçait, à la surprise générale, la suspension de la nouvelle fourchette des honoraires médicaux dans le secteur privé entrée en application le 1er janvier 2025. En justifiant sa décision par un « engagement conscient et responsable », et en appelant  à l’ouverture d’un dialogue avec les autorités compétentes « pour parvenir à une approche globale garantissant les droits de toutes les parties » ?

Un peu court comme arguments.

Articles en relation

ECLAIRAGE – Le dinar face au cycle américain : anatomie d’une vulnérabilité prolongée

Banque mondiale : renforcer les filets sociaux peut soutenir la reprise économique de la Tunisie

Samir Abdelhafidh : « parler d’une crise économique des plus profondes en Tunisie est dépourvu de tout fondement »

ZOOM- Quand l’euro hésite, l’économie tunisienne retient son souffle

BCT: dégringolade des chèques (-66,8 %) face à l’essor des traites (+155 %) au premier semestre 2025

MARQUÉE: chèques, économie tunisienne, loi sur les chèques
Béchir Lakani 16 janvier 2025
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent dettes Bayrou : jamais la France n’a eu autant de dettes
Article suivant L’ONF entame prochainement l’importation d’aliments fourragers
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?