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En lisant: Slah Ben Ayed : « Les écrivains tunisiens ne vont pas tarder à prendre l’environnement au sérieux ! »
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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Interviews > Slah Ben Ayed : « Les écrivains tunisiens ne vont pas tarder à prendre l’environnement au sérieux ! »
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Slah Ben Ayed : « Les écrivains tunisiens ne vont pas tarder à prendre l’environnement au sérieux ! »

Hamza Marzouk
2024/10/02 at 5:11 PM
par Hamza Marzouk 10 Min Lecture
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Dans cette interview exclusive, nous rencontrons Slah Ben Ayed, romancier, nouvelliste et traducteur arabophone tunisien passionné et engagé, qui, à travers son dernier roman pour la jeunesse Chipko, explore des thèmes d’une profonde résonance écologique. Depuis plusieurs années, Ben Ayed s’est donné pour mission de créer une littérature destinée aux jeunes, abordant des sujets aussi divers que la nature, l’histoire et les défis contemporains. Avec Chipko, il fait un pas de plus dans cet ambitieux projet, en mettant en lumière l’importance des arbres et leur rôle vital dans la lutte contre la crise environnementale.

Contents
Votre dernier roman pour la jeunesse, Chipko, a été publié aux éditions Pop Libris en avril 2024. Pouvez-vous nous en dire plus sur l’intrigue et les thématiques que vous y abordez ?Ce roman semble avoir une forte dimension écologique, prônant la préservation de la nature et la relation symbiotique entre l’humain et les arbres. Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir cette thématique environnementale pour votre œuvre ?Malgré l’importance de la crise climatique et de la pollution au XXIe siècle, les problématiques environnementales semblent encore peu présentes dans la littérature tunisienne. Comment expliquez-vous cette absence relative dans le roman tunisien contemporain ?Vous semblez entretenir une relation particulière avec la nature, notamment avec les arbres. Pouvez-vous nous parler de votre lien personnel avec la nature et de votre processus d’écriture pour Chipko ?Selon vous, quelles seraient les conditions nécessaires à l’émergence d’une véritable littérature écologique en Tunisie, qui mettrait la nature et l’environnement au centre de ses préoccupations ?Pouvez-vous nous parler de votre prochain projet littéraire ? Avez-vous déjà une nouvelle idée en cours de développement ?

Cet ouvrage, tout en s’ancrant dans un contexte tunisien, tisse des liens universels en s’inspirant d’un mouvement indien du XVIIIe siècle où des villageois ont sacrifié leur vie pour protéger les arbres. Slah Ben Ayed nous plonge ainsi dans un récit où la nature devient témoin de l’histoire et actrice du changement. Mais au-delà de la fiction, il questionne la relation des Tunisiens à l’écologie, regrettant une prise de conscience encore limitée, tant dans la société que dans la littérature nationale.

Dans cet échange, l’auteur nous dévoile non seulement les coulisses de son processus créatif, mais aussi son lien intime avec la nature, hérité de son enfance sous un abricotier majestueux. Il partage également sa vision d’une littérature écologique en Tunisie, une littérature qui, selon lui, est appelée à émerger pour répondre aux défis environnementaux pressants du XXIe siècle.

À travers son œuvre, Ben Ayed aspire à éveiller les consciences, notamment celles des jeunes générations, en les sensibilisant à la protection de l’environnement. Il nous parle de son engagement à travers ses écrits passés et futurs, tout en annonçant son prochain projet littéraire, Le Bossu de Halfouine, qui abordera, cette fois, la question des brimades et du harcèlement. Avec lucidité et conviction, Slah Ben Ayed pose les jalons d’une littérature engagée, à la croisée des enjeux écologiques et sociaux. Plongeons ensemble dans l’univers captivant d’un auteur visionnaire, qui voit dans les arbres non seulement des témoins du passé, mais aussi des espoirs pour l’avenir.

 

Votre dernier roman pour la jeunesse, Chipko, a été publié aux éditions Pop Libris en avril 2024. Pouvez-vous nous en dire plus sur l’intrigue et les thématiques que vous y abordez ?

Chipko représente une nouvelle étape dans un projet que j’ai entamé il y a quelques années. Il s’agit d’un projet destiné à la jeunesse, et plus précisément aux pré-adolescents et adolescents (entre 12 et 18 ans), une période cruciale pendant laquelle — selon moi — il y a un manque de littérature adaptée. Après la publication de plusieurs romans destinés à cette même tranche d’âge : Le Retour des roses en 2019, La Grotte de Kaid Ali en 2020, Les Oiseaux vont à l’école à leur tour en 2021, Toufoulya : la planète des enfants en 2022, voici Chipko en 2024, comme vous l’avez mentionné dans votre question. Ce roman met l’accent sur la question écologique en Tunisie, où j’ai essayé de recueillir l’histoire des arbres tunisiens, car les arbres ont eux aussi leur nationalité et leur identité. Ce sont des êtres plus vivants qu’on ne le pense. Ils sont là depuis des décennies, voire des siècles entiers. Ils sont les témoins d’un temps éternel et portent en eux des histoires liées à des personnalités célèbres. En Tunisie, on trouve des arbres millénaires, comme l’olivier d’ »Echraf » à El Haouaria, considéré comme le plus vieil olivier du monde. Cet arbre est là depuis environ 2500 ans, imaginez tout ce qu’il a pu voir ! Il existe d’autres arbres encore présents depuis des millénaires, comme l’olivier appelé « Zitounet Al A’karit » dans le Sud tunisien, entre autres. Il fallait donc essayer de raconter ces histoires anciennes et de trouver des personnalités ayant un lien avec ces êtres majestueux. Dans Chipko, on retrouve des personnages tels qu’Abou el Kacem Echebbi sous son ficus préféré, Habib Bourguiba plantant son arbre chaque année, l’histoire des arbres de l’avenue Bourguiba, les palmiers de la rue du Caire, etc.

Quant au terme « Chipko », qui donne son titre au roman, il signifie « entourer un arbre pour le protéger de l’abattage ». Ce terme est un hommage à un peuple qui vénère les arbres, les villageois Bishnoïs de la région du Garhwal en Inde. Ce mouvement s’opposait à la destruction des arbres par les soldats du Maharaja. Amrita Devi, le personnage principal du roman, a donné sa vie, ainsi que 363 autres villageois, pour défendre les arbres en 1720.

Ce roman semble avoir une forte dimension écologique, prônant la préservation de la nature et la relation symbiotique entre l’humain et les arbres. Qu’est-ce qui vous a poussé à choisir cette thématique environnementale pour votre œuvre ?

Je crois que le XXIe siècle est celui de la crise écologique. L’humanité entière est confrontée à des catastrophes naturelles sans précédent. S’il existe un remède pour nous sauver des dangers qui menacent la planète, ce ne peut être que l’arbre. Cet être est un allié précieux dans notre lutte contre le réchauffement climatique, pour renouveler la biodiversité, purifier l’air, etc. Une bonne partie de l’intrigue de mon roman se déroule dans le parc du Belvédère, un parc fondé au XIXe siècle et aujourd’hui abandonné, bien qu’il soit considéré comme le seul poumon de la capitale tunisienne. Un mouvement Chipko est donc nécessaire pour sauver ce beau parc !

Malgré l’importance de la crise climatique et de la pollution au XXIe siècle, les problématiques environnementales semblent encore peu présentes dans la littérature tunisienne. Comment expliquez-vous cette absence relative dans le roman tunisien contemporain ?

Est-ce un aveuglement ? Je n’en sais pas trop. Dans notre pays, il semble que la question environnementale soit toujours restée une affaire purement scolaire, des préoccupations graves qui ne concernent que les leçons enseignées aux enfants. Pourtant, la dégradation environnementale et climatique devient de plus en plus sérieuse en Tunisie. Peut-être est-ce parce que les questions sociales, politiques et économiques ont toujours occupé les écrivains tunisiens. Elles étaient « l’arbre qui cache la forêt », bien que l’arbre joue un rôle plus important que celui de cacher quoi que ce soit.

Vous semblez entretenir une relation particulière avec la nature, notamment avec les arbres. Pouvez-vous nous parler de votre lien personnel avec la nature et de votre processus d’écriture pour Chipko ?

Je suis né dans une maison de campagne située sous un abricotier géant. Depuis mon enfance, j’ai connu les différents états de cet arbre qui fleurit au printemps, produisant de belles fleurs blanc-rosé, puis des fruits qui me semblaient faits de lumière jaune, et qui perd progressivement ses feuilles. Ses fruits étaient sucrés et contenaient des noyaux qui nous servaient de jouets. Ce lien particulier avec cet abricotier m’a toujours fait croire que l’arbre est une ressource vitale incontournable. C’est pourquoi j’ai toujours cherché à vivre en harmonie avec d’autres arbres, notamment au parc du Belvédère, où j’avais l’habitude de lire sous un ficus géant, aujourd’hui en mauvais état. En écrivant Chipko, j’ai puisé dans ce lien et je l’ai développé.

Selon vous, quelles seraient les conditions nécessaires à l’émergence d’une véritable littérature écologique en Tunisie, qui mettrait la nature et l’environnement au centre de ses préoccupations ?

L’écologie est aujourd’hui au cœur des débats mondiaux. On en parle partout, dans les médias et sur les réseaux sociaux. De nombreux livres littéraires ont été publiés au cours de la dernière décennie. Les écrivains tunisiens ne tarderont donc pas à prendre la question environnementale au sérieux !

Pouvez-vous nous parler de votre prochain projet littéraire ? Avez-vous déjà une nouvelle idée en cours de développement ?

Je continue à travailler sur la question écologique. J’ai déjà publié une pièce de théâtre pour adolescents intitulée La vie est dans l’ombre de l’arbre mère. J’espère contribuer à sensibiliser face aux dangers environnementaux bien réels. J’espère jouer mon rôle humain en sensibilisant la jeunesse à l’environnement à travers mes écrits. Un autre roman est en cours de publication, intitulé Le Bossu de Halfouine, qui aborde la question des brimades et du harcèlement, un sujet tout aussi important que celui de l’écologie.

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MARQUÉE: Actualités tunisie, Littérature, livre
Hamza Marzouk 2 octobre 2024
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