Le chroniqueur d’Attessia, Riadh Jrad, se retrouve au cœur d’une polémique, après qu’il a lancé des accusations à l’encontre de Sofia Ben Akla, magistrate et épouse de Ghazi Chaouachi; ainsi que contre Ridha Belhaj, figure du Front de salut et détenu dans l’affaire dite du « complot contre la sûreté de l’État ».
Des plaintes en diffamation ont déposées le lundi 23 septembre 2024, et concernent des allégations mensongères relayées sur les réseaux sociaux. Ainsi, M. Jrad est accusé d’avoir attribué des actes illégaux à des fonctionnaires publics dans l’exercice de leur fonction.
A noter que les plaintes ont été déposées par les familles Chaouachi, Belhadj et Ben Akla.
Sofia Ben Akla et Ridha Belhaj sont tous deux liés par des relations familiales, car Ridha Belhaj est marié à Naïma Ben Akla, une juge administrative et sœur de Sofia.
Mais revenons sur les faits : dans ses publications, Riadh Jrad a avancé que Naïma Ben Akla aurait profité de la position de son époux, alors chef de cabinet à la présidence de la République, pour obtenir un poste au sein du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Toutefois, ces accusations ont été remises en cause, Naïma Ben Akla ayant été nommée au CSM en 2018, deux ans après la démission de son mari de son poste à Carthage en 2016.
Le chroniqueur a également accusé les deux sœurs magistrates de manquer à leur devoir d’impartialité en participant à des actions de l’opposition après le 25 juillet 2021. Ces accusations sont intervenues suite à des jugements rendus par l’assemblée plénière du Tribunal administratif en faveur de trois candidats exclus de la présidentielle par l’ISIE. Ces décisions, qui ont bénéficié à Imed Daïmi, Mondher Zenaïdi et Abdellatif El Mekki, ont été critiquées par M. Jrad, laissant entendre que des connexions personnelles auraient pu influencer le verdict.
Affaire à suivre.
