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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > ZOOM : Le système déraille, la réforme morale s’impose. (3/3).
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ZOOM : Le système déraille, la réforme morale s’impose. (3/3).

Tahar El Almi
2024/05/08 at 7:07 PM
par Tahar El Almi 9 Min Lecture
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Réforme
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Voici un pays qui « stagne » depuis 13 ans, qui subit une instabilité gouvernementale, une instabilité sociale et une instabilité économique et financière récurrentes, sur fond d’un effondrement de la productivité.

L’amélioration du niveau de bien-être social d’un pays en dépend essentiellement de l’une croissance soutenue et durable et de la juste répartition des fruits de cette croissance.

Voici une nation dont l’implosion, inévitable depuis 13 ans, devrait enfin ouvrir la voie à la mise en place de réformes structurelles significatives.

Voici que le nettoyage à sec tant attendu, pour certains, semble enfin imminent : la crise multiforme et le tremblement social récurrent, marqué par une violence extrême, pourraient enfin apporter la rédemption.

Le pays pourrait enfin réagir en adoptant les bonnes pratiques au lieu de céder à la facilité en accumulant une dette publique qui n’a pas eu les effets positifs escomptés, mais qui a eu des effets structurels négatifs, dans l’espoir de soulager son économie et de redresser une situation marquée par la stagflation, en misant davantage sur des mesures de relance contracycliques.

La Situation actuelle de l’entreprise n’est pas brillante.

Baisse de l’investissement déclaré dans le secteur industriel de 17,3%, à fin mars 2024 (APII)

Durant le premier trimestre 2024, l’investissement déclaré dans le secteur industriel a régressé de 17,3%, pour se situer au niveau de 654,7 millions de dinars (MD), d’après le Bulletin de Conjoncture, publié par l’Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation (APII).

A niveau des IDE.

Les flux d’investissements directs étrangers (IDE) ont connu une chute significative durant la dernière décennie.

Durant le quinquennat 2009-2013, les flux d’IDE vers la Tunisie ont chuté de 58% par rapport à la période précédente, reflétant une méfiance croissante des investisseurs étrangers.

La part des flux d’IDE dans le total du financement extérieur à long terme a également diminué de manière alarmante, passant de 46,3% à seulement 17,6% entre 2006-2010 et 2019-2023. Cette baisse de confiance s’est traduite par une augmentation de l’endettement extérieur et une diminution de la part des IDE dans le produit intérieur brut (PIB), tombant de 4,1% à seulement 1,5%.

Fondamentalement, la croissance est déterminée non seulement par le niveau et la qualité des investissements, mais aussi et surtout par les gains de productivité des facteurs notamment du travail. Or, si « les profits d’aujourd’hui c’est l’investissement, l’emploi et la production de demain », alors les gains de productivité d’aujourd’hui sont le résultat de ses déterminants d’hier.

Au moment où d’aucuns se demandent comment « s’en sortir », pour « tirer leur épingle du jeu de la crise », la problématique de la productivité et du gain de productivité se pose, d’une manière lancinante dans un pays où la crise transitionnelle sévit encore.

Il conviendrait de contribuer à reformuler le problème, à la lumière des faits stylisés analysés par des nombreuses études, essentiellement en Tunisie.

Un certain nombre de points essentiels et pourtant connus depuis des années, méritent d’être remis en avant dans l’exécution d’un plan de restauration économique et sociale.

REGAGNER la confiance des investisseurs en Tunisie. La confiance des investisseurs est un élément crucial pour le développement économique d’un pays.

En Tunisie, malgré un potentiel économique prometteur, la confiance des investisseurs a été ébranlée ces dernières années en raison de divers facteurs tels que l’instabilité politique, la corruption et les défis économiques.

Pour regagner cette confiance et attirer davantage d’investissements, plusieurs mesures peuvent être prises.

En premier lieu, il est essentiel pour la Tunisie de renforcer la stabilité politique et institutionnelle. Les investisseurs ont besoin d’un environnement prévisible et sûr pour placer leur argent. Cela passe par la consolidation de la démocratie, le respect de l’État de droit et la lutte contre la corruption.

Il est essentiel de consolider l’état de droit, promouvoir la transparence et la responsabilité, encourager la participation citoyenne, renforcer les institutions démocratiques, promouvoir la stabilité économique, investir dans l’éducation et la formation, favoriser le dialogue et la résolution pacifique des conflits, ainsi que renforcer la cohésion sociale.

Ces mesures peuvent varier en fonction du contexte spécifique de chaque pays, mais elles fournissent des orientations générales pour renforcer la stabilité politique et institutionnelle.

En deuxième lieu, il est crucial d’améliorer le climat des affaires en simplifiant les procédures administratives et en réduisant la bureaucratie.

Les investisseurs sont souvent découragés par les lourdeurs administratives et les délais excessifs pour obtenir les autorisations nécessaires. En facilitant ces processus, la Tunisie peut rendre son marché plus attractif pour les investisseurs.

Pour simplifier les procédures administratives et réduire la bureaucratie, il est recommandé de digitaliser les services, de simplifier les formulaires et les processus, d’améliorer la coordination interne, de former le personnel, de réviser régulièrement les règlements, de consulter les parties prenantes, d’utiliser des technologies innovantes, et de suivre et évaluer les progrès.

En combinant ces approches, il est possible de simplifier les procédures administratives et de réduire la bureaucratie, ce qui peut contribuer à améliorer l’efficacité du gouvernement et à renforcer la confiance des citoyens dans les institutions publiques.

A lire aussi : ZOOM : Le système déraille, la réforme morale s’impose (1/3)

En troisième lieu, il est important d’investir dans les infrastructures économiques telles que les routes, les ports et les télécommunications.

Des infrastructures de qualité sont essentielles pour soutenir la croissance économique et attirer les investissements étrangers.

A lire aussi: ZOOM : le système déraille, la réforme morale s’impose (2/3). La prochaine dépression

Enfin, la Tunisie doit promouvoir l’innovation et encourager l’entrepreneuriat. En soutenant les startups et en favorisant l’éclosion de nouvelles idées, le pays peut renforcer sa compétitivité sur la scène internationale et attirer des investissements dans des secteurs innovants.

Il est recommandé de mettre en place un soutien financier, une infrastructure d’innovation, des programmes éducatifs et de formation, un soutien technique et conseil, des mécanismes de protection de la propriété intellectuelle, des facilités d’accès aux marchés, une collaboration public-privé, une culture de l’innovation et un accès facilité au capital-risque.

En mettant en œuvre ces mesures, les gouvernants peuvent créer un environnement propice à l’innovation et à l’entrepreneuriat, ce qui peut stimuler la croissance économique, créer des emplois et résoudre des problèmes sociaux et environnementaux.

La restauration de la confiance des investisseurs en Tunisie nécessite un effort concerté à différents niveaux. En améliorant la stabilité politique, en simplifiant les procédures administratives, en investissant dans les infrastructures et en favorisant l’innovation, la Tunisie peut retrouver sa place en tant que destination attractive pour les investisseurs étrangers.

La restauration de la confiance des investisseurs en Tunisie nécessite un effort concerté à différents niveaux.

En améliorant la stabilité politique, en simplifiant les procédures administratives, en investissant dans les infrastructures et en favorisant l’innovation, la Tunisie peut retrouver sa place en tant que destination attractive pour les investisseurs nationaux et investisseurs étrangers…

une révolution morale S’IMPOSE, …

* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Tahar El Almi 8 mai 2024
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