En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: ZOOM : l’épilogue de l’égarement, au seuil d’un cataclysme monétaire et financier. La dette publique explose.
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Le dinar dans le FOREX
Euro en reprise, dollar affaibli : quelles implications pour le dinar tunisien ?
A la une Analyses Idées
Brésil
Brésil : la famille Bolsonaro s’organise pour reprendre le pouvoir
A ne pas manquer International
PME chinoises
La Chine a renforcé le soutien financier aux petites entreprises
A ne pas manquer International Monde
BH Bank
La BH Bank recherche un administrateur indépendant pour présider le comité risques (2026-2028)
A ne pas manquer Economie Finance
précarité
Économie informelle et précarité : appel à une transformation radicale
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Finance > ZOOM : l’épilogue de l’égarement, au seuil d’un cataclysme monétaire et financier. La dette publique explose.
A la uneEconomieFinance

ZOOM : l’épilogue de l’égarement, au seuil d’un cataclysme monétaire et financier. La dette publique explose.

Tahar El Almi
2024/04/29 at 10:08 AM
par Tahar El Almi 5 Min Lecture
Partager
Partager

L’étude récente sur « La soutenabilité de la dette publique en Tunisie : dynamique et enjeux » réalisée par Sami BOUSSIDA et Walid MENSI de l’ITCEQ, remet, très pertinemment, sur la table la question de la politique du financement du déficit public via l’endettement.

En deux mots :

Entre 2010 et 2023, la dette publique par habitant en Tunisie a augmenté de façon significative, passant de 2,43 mille dinars à 10,3 mille dinars. Soit une augmentation totale de 330 %. Cette croissance rapide de la dette s’explique en grande partie par un rythme d’augmentation plus rapide que celui de la croissance économique, en particulier entre 2014 et 2018.

Cette augmentation de la dette est attribuée à une augmentation importante des dépenses de gestion. Et notamment des dépenses de rémunération, qui sont passées de 10,4 % du PIB en 2010 à plus de 14 % du PIB en 2023. Ainsi que des dépenses d’intervention telles que les subventions, qui sont passées de 4 % à plus de 10 %. Ces augmentations ont entraîné un déficit budgétaire notable, atteignant 9,7 % en 2020 et 7,7 % en 2023.

La conclusion de cette étude, exhaustive, tient en quatre points :

Le premier est que l’examen de la dynamique de la dette publique en Tunisie sur la période 1997-2022 révèle deux grandes tendances. Entre 1997 et 2010, la politique budgétaire visait à stabiliser la dette publique Ce qui a été relativement réussi grâce à des taux de croissance nominale élevés, des taux d’intérêt bas et une maîtrise du déficit budgétaire.

Le deuxième est qu’à partir de 2011, une politique de relance budgétaire basée sur l’endettement a été adoptée pour stimuler l’économie et résoudre les problèmes de chômage et de disparités régionales. Cette politique a entraîné une détérioration de la situation, avec un déficit accru et une dette en hausse, aggravée par la dépréciation du dinar tunisien.

Le troisième est que les risques de non-soutenabilité de la dette publique ont augmenté. Il est donc nécessaire d’adopter des mesures de rationalisation. Et ce, en orientant la dette vers le financement de la croissance et de la création de richesse.

Enfin, que la diversification des sources de financement du budget de l’État est essentielle, passant par l’amélioration des capacités productives de l’État et une réforme fiscale. Cette réforme devrait se concentrer sur la rationalité et l’efficacité pour assurer la soutenabilité de la dette publique et maîtriser le déficit budgétaire.

Ce travail met en exergue un certain nombre de prolongements en matière de gouvernance de la politique monétaire en relation avec la stabilité macroéconomique et avec l’inflation financière.

En tout état de cause, par-delà de la problématique obsolète de l’indépendance de la BCT, l’abondance de liquidités depuis 2010 a propulsé le marché financier et les actifs en général spéculatifs.

Cette reflation massive, réalisée à travers des injections dans le système, a largement contribué à l’appréciation, voire à l’euphorie, du marché boursier et du marché de l’immobilier.

Cependant, et à la fin de l’année 2016, la Tunisie entre dans une phase où les politiques économique, budgétaire, monétaire et de change sont fortement asynchrones, avec le potentiel de déstabilisation dévastateur que l’on connait, en matière d’inflation, en raison de cycles – réel vs financier– divergents.

Le processus de remontée des taux d’intérêt, qui a été enclenché avant la fin de cette même année 2016, constitue un moment critique où tout va basculer de manière irrémédiable.

La Pandémie avec la volatilité des prix des matières premières importées a entraîné un impact négatif, via une forte dépréciation du dinar, sur l’activité des entreprises qui subissent déjà des difficultés financières de paiement et qui voient leurs charges d’intérêt augmenter. Cela crée un cercle vicieux qui est, en partie, à l’origine de la déstabilisation financière.

Les hausses successives des taux d’intérêt, montrent que la Tunisie est à un point critique où les secousses financières pourraient se propager à l’échelle macroéconomique avec des effets difficilement réversibles.

* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

Articles en relation

Mondial 2026 : Quelles sont les chances de la Tunisie?

Le taux d’inflation stable à 4,9%, en novembre 2025 (INS)

Tunisie-Algérie : un forum économique sous haute intensité pour booster les partenariats

Tunisie : le déficit courant contenu à 1,6 % du PIB

Tunisie – Impôt sur la fortune, ou le conflit entre équité et efficacité

MARQUÉE: déficit budgétaire, dette publique, inflation, Marché Financier, Politique monétaire, Tunisie
Tahar El Almi 29 avril 2024
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Chambre à coucher
Article suivant Nizar Ben Salah Amendement de la loi sur l’enseignement privé : le syndicat de l’enseignement public sort ses griffes
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?