En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: ZOOM : Le Grand Égarement (2/2) – Le Pacte : de l’instabilité à la dépression
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
BH Bank
La BH Bank recherche un administrateur indépendant pour présider le comité risques (2026-2028)
A ne pas manquer Economie Finance
précarité
Économie informelle et précarité : appel à une transformation radicale
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Les fractures alimentaires en France: enjeux et constats
A ne pas manquer Consommation Economie
Industrie pharmaceutique
Pharma tunisienne : entre souveraineté sanitaire et ambitions continentales
A ne pas manquer Entreprise Industrie
Croissance
La croissance du PIB de l’UE s’est élevée à 0,3% au troisième trimestre
A ne pas manquer Economie Economie internationale
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > ZOOM : Le Grand Égarement (2/2) – Le Pacte : de l’instabilité à la dépression
A ne pas manquerAnalysesIdées

ZOOM : Le Grand Égarement (2/2) – Le Pacte : de l’instabilité à la dépression

Tahar El Almi
2024/04/24 at 12:36 PM
par Tahar El Almi 4 Min Lecture
Partager
inflation
Partager

Le niveau d’endettement public et les réformes structurelles semblent aujourd’hui relégués au second plan dans l’histoire de la crise tunisienne. L’urgence semble plutôt résider dans la stimulation de la demande globale et le freinage de l’inflation. Pourtant, nos dirigeants semblent se concentrer principalement sur des questions secondaires. Tandis que le pays semble se débattre intérieurement.

Malheureusement, rien ne semble avoir changé depuis longtemps : comme le dit le dicton, « quand le sage montre la lune, la majorité regarde le doigt »… Un comportement que Jean-Paul Fitoussi (RIP) appelait le théorème du lampadaire : chercher ses clés de voiture près du lampadaire.

La Tunisie et ses technocrates semblent condamnés à répéter les mêmes erreurs (crise des années 65-69, 78-80, 82-85, 97-99, etc.). En effet, la mauvaise gouvernance de la politique monétaire et de change, caractérisée par des taux d’intérêt inappropriés, se révèle actuellement incapable de redresser une économie et une activité en état de léthargie chronique.

Seules des politiques publiques, relevant de la responsabilité de l’État, pourraient briser ce cercle vicieux où moins de demande entraîne inévitablement encore moins de demande et donc une baisse de la production et plus de chômage.

La Tunisie a besoin de stimuler sa demande. Ce qui implique des mesures de relance budgétaire/fiscale et des déficits appropriés plus importants. Surtout pour encourager l’investissement d’infrastructure et l’investissement privé productif. Contrairement à ce que prétendent certains experts et économistes orthodoxes, le chômage élevé n’est pas simplement causé par des finances publiques désordonnées. Il découle principalement d’un manque de demande. En d’autres termes, le chômage persiste parce qu’il n’y a pas suffisamment de « déficits adéquats ».

Cette vérité élémentaire est ignorée par l’intelligentsia tunisienne, qui, au lieu de promouvoir des politiques de relance et de stimulation pour résoudre la crise actuelle, adopte un Pacte de Stabilité financière, synonyme d’austérité.

En réalité, cette obsession de l’équilibre budgétaire contribue à transformer la Tunisie en un désert économique et à martyriser les citoyens tunisiens, en particulier la classe moyenne, qui peine à consommer et à investir.

Imposer l’austérité ne suffit évidemment pas à relancer l’activité économique. De plus, il est totalement contre-productif sur le plan macroéconomique d’exiger que seules les entreprises les moins compétitives subissent les ajustements et les rééquilibrages nécessaires dont l’État a désespérément besoin pour retrouver la croissance et l’emploi.

Actuellement, la Tunisie ne peut pas rompre unilatéralement avec sa propre monnaie via son taux de change, sur lequel l’État a peu de contrôle. Cependant, il est possible de neutraliser partiellement les effets négatifs de la dépréciation lancinante du dinar, qui entraîne en grande partie une inflation importée, en optant pour une politique de change plus dynamique.

Cela serait préférable à la réduction du pouvoir d’achat des couches sociales les plus vulnérables.

Le contrat social, actuellement en sommeil, requiert que les couches sociales qui ont bénéficié de l’inflation et d’une augmentation du pouvoir d’achat grâce à des revenus non salariaux (tels que les loyers et les marges commerciales non encadrées) manifestent leur solidarité.

Il est nécessaire d’opérer un profond changement de mentalité parmi les membres les plus aisés de la société, qui se considèrent souvent comme vertueux alors qu’ils pratiquent en réalité une forme de désolidarisation tout aussi déloyale qu’inhumaine.

==========================

* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

 

Articles en relation

Abdallah Dardari : « La résilience est la meilleure qualification de l’économie tunisienne »

La BERD débloque 60 millions d’euros pour la transition verte des PME tunisiennes

Le Tunindex clôture mercredi sur une note quasi stable

Ahmed Ben Moulehom : « La diaspora tunisienne est un levier stratégique pour bâtir une économie résiliente »

Mohamed Salah Ayari: la fraude fiscale coûte 23 milliards de dinars à l’État

MARQUÉE: Actualité tunisie, Dépression, Economie tunisie
Tahar El Almi 24 avril 2024
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Attiajri Leasing Attijari Leasing : croissance des capitaux propres de 7 % au premier trimestre 2024
Article suivant SANIMED Sanimed : baisse du chiffre d’affaires au premier trimestre 2024
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?