La vulnérabilité des communautés rurales et des exploitants agricoles est effroyablement croissante. Ces derniers doivent faire face à de multiples catastrophes tels que les changements climatiques, la perte de la biodiversité, les incertitudes économiques, les conflits et l’instabilité croissante.
C’est pour cette raison que les 178 États membres du Fonds international de développement agricole (FIDA) ont décidé d’agir en essayant d’œuvrer pour l’amélioration de la production, les revenus, la sécurité alimentaire et la résilience de plus de 100 millions de personnes dans les zones rurales sur trois ans. C’est ce qu’indique un rapport du FIDA cité par afrique-agriculture.org.
Selon la même source, 3,1 milliards de personnes dans le monde habitent dans des zones rurales, lesquelles manquent de tout ou presque, et où les 80 % des gens qui y abritant sont extrêmement pauvres.
Entre changements climatiques et extinction de la biodiversité, les conditions de vie des personnes se détériorent de plus en plus.
Alors que 700 millions de personnes vivent dans la pauvreté, l’aide publique que reçoivent les pays en développement se révèle malheureusement insuffisante. Pour limiter les répercussions de cette crise, les investisseurs mondiaux ou de petites et moyennes entreprises locales devraient mettre la main à la pâte.
Selon les estimations du FIDA, il faudrait entre 33 et 50 milliards USD de financements supplémentaires par an jusqu’en 2030 pour lutter contre ce fléau mortel.
Seul espoir, 68 États membres du FIDA se seraient engagés à contribuer de manière exceptionnelle à hauteur de 1,34 milliard de dollars américains pour un programme de travail triennal couvrant la période 2025-2027.
