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En lisant: Par Neila Charchour : faut-il toujours être dos au mur pour passer à l’action?
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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Par Neila Charchour : faut-il toujours être dos au mur pour passer à l’action?
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Par Neila Charchour : faut-il toujours être dos au mur pour passer à l’action?

L'Economiste Maghrébin
2024/02/21 at 3:27 PM
par L'Economiste Maghrébin 9 Min Lecture
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Neila Charchour
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Il a fallu les évènements du 11 septembre 2001 pour qu’enfin les USA regardent de très près les causes profondes du terrorisme qui prenait racine dans le monde musulman.

A l’époque, et dans le cadre d’une mondialisation galopante, je militais pour la création d’un Parti Libéral,« maghrébin » dans un premier temps; pour en faire évoluer le concept en « méditerranéen », au vu de l’absence quasi totale d’une réactivité maghrébine sérieuse.

Les Américains, très observateurs, avaient repéré mes actions. C’est précisément dans ce cadre et à ce titre, que je fus invitée à un des premiers Iftars ramadanesques organisés par le Pentagone, avec un grand nombre de dignitaires musulmans; et ce, afin de débattre du phénomène du terrorisme.

Ma participation s’était résumée à la question suivante : « Pourquoi faut-il en arriver à détruire deux tours et causer des milliers de morts, pour qu’enfin une telle rencontre puisse avoir lieu? ».  En effet, faut-il toujours être dos au mur pour réagir et enfin donner la parole à des musulmans en dehors des sphères des pouvoirs autoritaires que vous soutenez contre la volonté de leur peuple, à qui, il ne reste plus que Dieu et la religion pour les unir!

J’ai eu droit à la réponse suivante : « Vous savez, en démocratie ce n’est pas comme en dictature où un seul homme décide de tout quand bon lui semble. Nous, nous ne pouvons établir des stratégies que sur la durée d’un mandat. Or au cours d’un mandat, le parti adverse faisant de son mieux pour gagner les élections suivantes, souvent, il boycotte notre propre travail. Par conséquent, lorsque nous arrivons à réaliser 25 % de nos objectifs de départ, nous considérons avoir en partie réussi. Quant à la politique étrangère, elle dépend en plus de la volonté des pays étrangers à bien vouloir coopérer. C’est pour cela que nous encourageons l’union entre les pays d’une même zone pour réduire le nombre d’interlocuteurs afin d’accorder plus facilement nos visons pour un futur commun. C’est dire le temps que tout cela prend avant d’atteindre un résultat efficient. »

Tout ce cheminement américain avec tous ses tâtonnements depuis le 11 septembre a fini par aboutir de façon directe ou indirecte à l’explosion des printemps arabes. Une explosion qui démarra spontanément en Tunisie pour être immédiatement récupérée tant en Tunisie qu’ailleurs par les différentes forces agissantes dans la région. Chacune tirant de son côté selon ses intérêts propres.

Or depuis treize ans, nous avons bien eu l’occasion de vérifier à notre tour comment fonctionne une transition démocratique, les tâtonnements, les erreurs, les va et vient incessants, les sabotages et tous les pièges dans lesquels l’on peut facilement tomber. Nous avons pu vérifier par nous-mêmes tout le temps que cela peut prendre, surtout lorsque nous n’avons aucun garde-fou pour protéger une quelconque continuité.

Treize ans plus tard, et malgré les multiples exemples qui nous ont précédés de par le monde, les résultats des printemps arabes sont clairement négatifs. Tellement négatifs que nous assistons, encore une fois, totalement impuissants au génocide du peuple Palestinien.

Nous sommes clairement dos au mur. Et en l’absence d’une réaction de grande envergure, c’est carrément la survie de notre région qui est en jeu aujourd’hui. Le monde avance et ne s’arrêtera pas. Si nous demeurons en l’état, et au vu des visées d’Israël face à nos retard accumulés, nos faiblesses et notre désunion, nous disparaitrons tout simplement dans les oubliettes de l’Histoire. Surtout si nous continuons à occulter la révolution technologique en cours dans le monde.

A ce jour, et au vu de l’évolution des regroupements mondiaux, par le terme « notre région » je n’entends plus le Moyen Orient dans son ensemble qui désigne tout le monde arabe avec toutes ses divisions, ni non plus le grand Maghreb relié par des racines berbères minoritaires et oubliées, mais j’entends surtout toute l’Afrique du Nord en tant que zone territoriale stratégique et militaire en Méditerranée.

Chaque pays d’Afrique du Nord se veut être « LA » porte d’entrée du plus vaste et du plus riche des continents sans qu’aucun d’eux n’ait les moyens d’être à la hauteur de cette tâche.

Mondialisation oblige, bien avant le 11 septembre 2001, l’appel à un Maghreb uni battait son plein. C’est d’ailleurs dans cet esprit que naquit l’Union du Maghreb Arabe en février 1989. Seulement une union inspirée par les USA entre cinq régimes autoritaires dépendants économiquement bien plus de l’Europe que des Etats Unis, ne pouvait que rester lettre morte tant les différents intérêts s’entrechoquaient et empêchaient tout avancement.

Aujourd’hui, après trente-cinq ans de démarches et de débats infructueux, les défis dépassent et de très loin les simples intérêts économiques liés à la mondialisation vue à travers le prisme de l’époque. Aujourd’hui, il s’agit carrément de sécurité territoriale, de sécurité militaire, de sécurité alimentaire, de sécurité hydrique, de sécurité humaine et sociale. Aujourd’hui, il s’agit aussi de paix et de stabilité locale et mondiale. Aujourd’hui, nous sommes vraiment dos au mur avec très peu de choix.

Seule une union des pays d’Afrique du Nord pourra aider à :

  1. Fluidifier les circulations humaine et marchande vers et à partir du continent.
  2. Réguler les flux migratoires illégaux vers l’Europe.
  3. Mieux négocier avec l’Europe les problèmes du stress hydrique qui guette tout le continent.
  4. Favoriser la création d’un maximum d’emploi à travers des projets de très grande envergure.
  5. Implanter des institutions civiles pour mieux combattre le terrorisme dans son essence.
  6. Implanter les ressources technologiques nécessaires à une meilleure gouvernance.
  7. Atteindre l’autosuffisance pour assurer souveraineté, paix et stabilité.
  8. Devenir une zone d’influence mondiale.
  9. Mieux faire face à une éventuelle guerre mondiale quels qu’en soient sa forme et ses raisons.
  10. Mettre définitivement fin aux rêves d’expansion sionistes sur toute la région.

Il revient donc aux experts dans chaque domaine d’approfondir et d’étudier ces dix points. Et ce, afin d’y apporter les meilleures approches, les meilleures solutions et les meilleures stratégies d’application.

Par ailleurs, profitons des expériences des autres pays et des erreurs de ceux qui nous ont précédés pour en tirer les bonnes leçons. Après tout, et quels que soient les moyens de chaque pays pris séparément, nos peuples souffrent des mêmes maux et vivent les mêmes risques. Si les signataires de l’UMA avaient respecté leurs engagements, nous aurions dépassé les Emirats, il n’y aurait pas eu de printemps arabes et nous ne serions pas aujourd’hui dos au mur.

Evitons donc les slogans et les annonces pompeuses sans contenu ni agenda et surtout sans légitimité. Et commençons en tant que Tunisiens par proposer au vote par référendum, l’idée d’une union et sa stratégie d’application, à notre propre peuple. Si le peuple tunisien dit OUI d’une seule voix, je suis convaincue que les autres peuples voisins ne tarderont pas à suivre, tout comme ils l’ont fait après le 14 janvier. La voix des peuples étant autrement plus audible, plus porteuse et plus légitime.

 

Neila Charchour

Tunis, le 21 février 2024

 

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L'Economiste Maghrébin 21 février 2024
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