« La Tunisie n’est pas encore au bord du gouffre ». C’est ce que déclare la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva.
Kristalina Georgieva s’exprimait, depuis Abidjan (Côte d’Ivoire), dans le cadre des préparations des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale prévues du 9 au 15 octobre à Marrakech, au Maroc.
En effet, sur un ton rassurant, elle considère que « La Tunisie a moins de risque comparé à l’Égypte, la Zambie et le Ghana, mais des mesures urgentes sont toujours nécessaires pour finaliser les arrangements relatifs au plan de sauvetage d’une valeur de 1,9 milliard de dollars ».
Plusieurs sources concordantes affirment que la DG de l’institution financière internationale considèrent que la Tunisie n’aurait pas besoin de restructurer ses dettes étant donné qu’elle ne se trouve pas au bord du gouffre.
Toutefois, Georgieva souligne l’importance de mettre en place des mesures permettant le renforcement de la situation budgétaire et fiscale.
