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Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Malgré les critiques virulentes, Saïed persiste à faire cavalier seul !
Chroniques

Malgré les critiques virulentes, Saïed persiste à faire cavalier seul !

Leconomiste
2022/09/19 at 11:44 AM
par Leconomiste 10 Min Lecture
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La semaine dernière a été prolifique en événements et en rebondissements qui ont, tous, prouvé que le chef de l’Etat est décidé, plus que jamais, à concrétiser son projet personnel en passant, depuis le 25 juillet 2021, à la cinquième vitesse sans prendre l’avis de quiconque.

Il faut dire que dès son accession au Palais de Carthage, Kais Saied avait l’idée fixe de se débarrasser du gouvernement et du parlement en place. En refusant toutes les initiatives de l’ARP qui prêtait le flanc à cause du comportement et du rendement calamiteux de bon nombre de ses députés dont plus précisément ceux d’Ennahdha, d’al-Karama et de Qalb Tounès, qui ont, par-dessus le marché, pris le chef du gouvernement de l’époque, Hichem Mechichi, en « otage »

Contents
La semaine dernière a été prolifique en événements et en rebondissements qui ont, tous, prouvé que le chef de l’Etat est décidé, plus que jamais, à concrétiser son projet personnel en passant, depuis le 25 juillet 2021, à la cinquième vitesse sans prendre l’avis de quiconque.Bénéficiant de l’appui sans faille des forces porteuses d’armes, Saïed ne consulte plus personneCarthage parle de complots et de corruption, la Kasbah évoque des problèmes structurelsUnanimité critique face au projet du Code électoralLe pouvoir a-t-il le courage de dire aux Tunisiens ce qui les attend d’un probable accord avec le FMI ?

Profitant d’un ras-le-bol populaire vis-à-vis des islamistes, Kaïs Saïed a fini par trouver le stratagème pour se débarrasser de ses deux adversaires, à savoir le Gouvernement et l’Assemblée, à la fois. L’audace présidentielle a fortement surpris de manière qu’une bonne majorité qualifiait d’illégale, mais qui avait l’avantage de bénéficier d’une très large adhésion populaire.

Il ne fallait pas plus pour le Président de la République d’enfoncer le clou et d’agir, depuis lors, selon le principe des faits accomplis grâce à la tactique payante avec une gestion en catimini de tous les dossiers avant d’annoncer ses décisions, souvent, à la dernière minute et une fois publiées sur le JORT.

Bénéficiant de l’appui sans faille des forces porteuses d’armes, Saïed ne consulte plus personne

Et fort de l’appui, jusque-là sans faille, des forces porteuses d’armes, le chef de l’Etat continue à foncer, tête baissée, dans la mise en pratique de ses idées sans faire participer aucun parti politique ni organisation nationale, ni autre institution constitutionnelle, réduites toutes au silence et à l’état larvaire.

Ainsi, tout se décide par décret présidentiel : les lois, la composition des instances, des conseils, la constitution, et, tout récemment, le code électoral. Et si pour la Constitution, il y a eu une certaine mise en scène laissant entendre un semblant de participation avant de « concocter » un texte revu et corrigé d’une manière unilatérale, pour le code électoral, personne n’a été consultée jusqu’à la publication sur le JORT, du texte en question.

Kais Saied s’occupe même des détails tout seul allant jusqu’à se rendre, en personne, au siège d’une banque publique pour remettre des dossiers « compromettants » portant sur des présumées corruptions et autres mauvaises gestions.

Le président de la République a continué à parler de monopole et de spéculation allant jusqu’à révéler la découverte d’un stock de 18 mille tonnes de sucre. Mais devant le tollé général soulevé par cette énormité, il y a eu  un rectificatif affirmant qu’il s’agit, plutôt de 18 tonnes. Ce qui nous a rappelé l’autre énormité parlant de 1800 000 manifestants sortis « crier » leur appui à Saïed soulevant le fameux et inoubliable « machallah » de la cheffe du Gouvernement, Nejla Bouden. Pourtant, il s’agissait de moins de cinq mille personnes !

Carthage parle de complots et de corruption, la Kasbah évoque des problèmes structurels

Et dire que tous les membres du gouvernement, sans nier l’existence d’un certain monopole, s’accordent à dire qu’il s’agit, surtout, de problèmes structurels dus à la rareté des marchandises et au manque de liquidités pour payer les fournisseurs qui exigent, désormais, du cash car notre pays n’est plus solvable. Malheureusement !

Heureusement que le Gouvernement vient de signer avec l’UGTT l’accord sur les ajustements des salaires que la Centrale syndicale semble présenter comme étant une prouesse sachant que le secrétaire général de l’Union semble avoir subi une véritable métamorphose depuis son voyage en Algérie au début du mois de juillet dernier. L’avenir se chargera de donner la véritable signification quant aux véritables tenants et aboutissants de ce changement radical dans l’attitude de Noureddine Tabboubi face au pouvoir.

Mais revenons à ce Code électoral qui va façonner la vie politique dans le proche avenir. Comme l’on s’y attendait, aucun parti politique et encore moins des spécialistes juristes ou sociologues n’y ont été associés.

Ce qui est étonnant, c’est que certains politiciens, dont les Zouheir Maghzaoui et Zouheir Hamdi s’accordent à dire que ce projet de code électoral est truffé de points inacceptables, n’hésitent pas à dire qu’ils vont faciliter l’application des diverses clauses de ce texte, prouvant qu’ils sont de simples inconditionnels du président de la République Kaïs Saïed même si, dans leur for intérieur et leur intime conviction, ils sont contre ce qu’il fait.

Unanimité critique face au projet du Code électoral

D’ailleurs, on trouve «aberrant et incompréhensible » qu’un parti soutienne quelqu’un qui ne croit pas aux partis et fait tout pour les exclure ! C’est à la limite de la schizophrénie !

Ainsi, ledit nouveau code, exclut, d’abord, les partis politiques, tout en étant convaincus que les prochains 161 élus ne sont pas en mesure de légiférer quoi que ce soit. Et comme les élections se feront sur les individus, comment ces derniers peuvent-ils présenter des projets et des programmes pour leur campagne qui auront lieu, forcément à une échelle très étroite, à savoir les délégations.

Le fait d’exiger 400 parrainages avec légalisation de signature, réduit considérablement les chances des femmes, surtout dans les villages et les zones rurales alors que le principe du « fifty-fifty » entre hommes et femmes, n’est pas réclamé pour les candidats. Par contre, comble de l’aberration, il est exigé pour les parrainages au nombre de 400 par candidat !

D’autre part, le retrait de mandat est très difficile à mettre en pratique tellement les conditions sont multiples et complexes. Sans oublier que tous les inscrits sur le registre des électeurs, même s’ils n’ont pas élu le député en question, peuvent réclamer le retrait de mandat. Autrement dit, on rejette quelqu’un pour qui on n’a pas voté. Encore une aberration !

Par ailleurs, dans une circonscription comptant 4 ou 5, voire plus, délégations, on finirait logiquement par devoir choisir entre deux candidats appartenant à deux délégations différentes. Dans ce cas, le postulant d’une délégation à forte densité démographique se trouverait avantagé par rapport à son concurrent tout en ravivant les sentiments et les considérations régionalistes très étroites, voire tribales. Enième aberration !…

Le chef de l’Etat Kais Saied peut-il dire aux Tunisiennes et Tunisiens combien a-t-il consacré de temps pour concevoir ce Code électoral ? Avec qui l’a-t-il préparé ? Les citoyens sont en droit d’avoir une idée sur les compétences ayant veillé à la rédaction de ce document ? A moins qu’on doive retourner au fameux  dicton : « laissez le pouvoir travailler » !

Le pouvoir a-t-il le courage de dire aux Tunisiens ce qui les attend d’un probable accord avec le FMI ?

Entre temps, le pays se trouve sur le point d’entamer les vraies négociations avec le Fonds monétaire international. Alors, de grâce : Sortez parler au peuple pour lui dire ce qui l’attend au lieu de prendre les décisions, généralement, dans la nuit de samedi à dimanche sans la moindre préparation psychologique des gens.

En tout état de cause, on reproche de nombreux défauts au pouvoir en place, mais le manque de communication et de transparence demeure le plus criard et le plus aberrant dans le sens où il renforce dans le sens négatif du terme l’absence de confiance entre gouvernants et gouvernés, sachant qu’en cas d’explosion sociale, elle serait alors la moins prévisible possible

Avant de terminer, un mot sur le déroulement des instructions du dossier des voyages des Tunisiens dans les foyers de tension avec l’espoir que cette fois-ci, ce sera la bonne sachant que l’enquête menée par l’émission de Hamza Belloumi a prouvé « l’implication incontestable de la compagnie de Syphax Airlines » dans ce dossier.

Sans oublier qu’on ne peut traiter cette question d’une manière sérieuse et efficace sans fermer cette aberrante association d’El Quardhaoui. Ce sera le vrai test pour le pouvoir afin de prouver qu’il a entrepris les démarches nécessaires pour en finir avec le fléau du terrorisme !…

 

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Leconomiste 19 septembre 2022
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