En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Entente involontaire et complicité malsaine
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
BH Bank
La BH Bank recherche un administrateur indépendant pour présider le comité risques (2026-2028)
A ne pas manquer Economie Finance
précarité
Économie informelle et précarité : appel à une transformation radicale
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Les fractures alimentaires en France: enjeux et constats
A ne pas manquer Consommation Economie
Industrie pharmaceutique
Pharma tunisienne : entre souveraineté sanitaire et ambitions continentales
A ne pas manquer Entreprise Industrie
Croissance
La croissance du PIB de l’UE s’est élevée à 0,3% au troisième trimestre
A ne pas manquer Economie Economie internationale
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Entente involontaire et complicité malsaine
AnalysesChroniques

Entente involontaire et complicité malsaine

Hmida Ben Romdhane
2021/11/15 at 3:07 PM
par Hmida Ben Romdhane 6 Min Lecture
Partager
Tunisie
Partager

Sous l’apparence de grandes divergences, il y a une sorte d’entente involontaire et de complicité malsaine entre le pouvoir et l’opposition pour maintenir la Tunisie à genoux et l’empêcher de se relever. Certes, ni le pouvoir ni l’opposition ne visent réellement la destruction du pays. Mais, en justice comme en politique, les jugements ne se font pas sur les intentions, mais sur les actes.

Si l’on va un peu au fond des choses, on constatera que du 23 octobre 2011, date de l’élection de l’Assemblée constituante jusqu’à ce jour, deux personnes et deux seulement ont accaparé le pouvoir absolu en Tunisie. Un pouvoir présenté outrageusement et mensongèrement comme « la seule démocratie du monde arabe ». Oui, vous avez deviné, ce sont bien sûr Rached Ghannouchi et Kaïs Saïed.

Contents
Sous l’apparence de grandes divergences, il y a une sorte d’entente involontaire et de complicité malsaine entre le pouvoir et l’opposition pour maintenir la Tunisie à genoux et l’empêcher de se relever. Certes, ni le pouvoir ni l’opposition ne visent réellement la destruction du pays. Mais, en justice comme en politique, les jugements ne se font pas sur les intentions, mais sur les actes.Incompétence, voracité, avidité et gloutonnerieLa malédiction ne lâche pas prise

Du 23 octobre 2011 au 25 juillet 2021, aucune décision, de la plus importante à la plus banale, et aucune nomination à quelque poste de responsabilité que ce soit ne pouvaient se faire sans l’aval de Rached Ghannouchi. Après s’être imposé en maitre absolu de son parti islamiste pendant près d’un demi-siècle, il s’imposa en maitre absolu de la Tunisie, pendant près d’une décennie.

Incompétence, voracité, avidité et gloutonnerie

Du 25 juillet 2021 jusqu’à ce jour, le président de la République s’attribua tous les pouvoirs à lui tout seul. Il ne les a pas conquis en faisant appel aux blindés de l’armée, mais avec l’approbation chaleureuse et joyeuse de la population.

En effet, l’écrasante majorité du peuple tunisien a béni la concentration des pouvoirs entre les mains de ce président « propre et intègre ». Dans l’espoir qu’il fasse le ménage et répare les dégâts de dix ans d’anarchie politique, de déprédation économique et de dévastation sociale.

Par incompétence, voracité, avidité et gloutonnerie, la dictature islamiste a perdu une occasion en or de rester pour longtemps l’acteur incontournable du paysage politique en Tunisie. Car Ghannouchi et ses lieutenants ont choisi de se servir du pays plutôt que de le servir. De piller les caisses de l’Etat au lieu d’en être les gardiens. Détruisant l’économie au lieu de la développer. Et faisant exploser le chômage et la pauvreté au lieu de les endiguer. Ils sont venus en se présentant comme une bénédiction de Dieu pour le pays. Ils se retrouvent, dix ans après, honnis et décrits comme l’une des grandes malédictions que la Tunisie a connues.

Par inexpérience, entêtement et autisme politique, le président de la République est en train de perdre l’occasion en or qui lui a été offerte d’entrer dans l’histoire comme le sauveur du pays. Près de quatre mois après s’être attribué tous les pouvoirs, aucune mesure décisive de nature à améliorer la situation dans le pays n’a été prise.

Le soulagement et l’espoir nés le 25 juillet ne cessent depuis de se dissiper. La confusion, l’incertitude et l’inquiétude s’installent de nouveau. C’est que le président, en dépit du pouvoir absolu dont il dispose, ne semble pas intéressé par les grandes décisions qu’il aurait pu prendre et que le peuple aurait appuyées sans le moindre doute. Il est plutôt intéressé par les discours creux, hargneux et diviseurs.

La malédiction ne lâche pas prise

Sans expérience politique, ne sachant trop que faire face à une situation inextricable sur tous les plans, rechignant à s’entourer de vrais conseillers, réduisant le Conseil de ministres à une salle de classe où un professeur officie et des étudiants prennent des notes, le président est en train de perdre son temps et de faire perdre au pays l’espoir de voir la lumière du bout du tunnel.

Il est en train de perdre progressivement ses soutiens et de faire naitre l’espoir chez ceux qui ont détruit le pays de revenir et de reprendre leurs positions perdues le 25 juillet. La preuve est dans la manifestation du dimanche 14 novembre au Bardo. Une manifestation qui a fait les grands titres des médias internationaux.

Cette manifestation a mis d’une manière éclatante d’un côté un pouvoir absolu et stérile, incarné par un président peu rompu aux subtilités de la politique. De l’autre, une opposition tout aussi stérile qui veut nous faire croire le plus sérieusement du monde que nous étions avant le 25 juillet en démocratie. Et que nous vivons depuis sous la botte d’un dictateur.

La malédiction qui frappe ce pays n’est visiblement pas encore prête à le lâcher. Nous sommes désormais coincés. Entre le pouvoir absolu incarné par un homme qui ne sait ni l’utiliser ni quoi en faire. Et une opposition pourrie jusqu’à la moelle qui a mis le pays à genoux quand elle avait le pouvoir et qui fait preuve d’une incroyable indécence à vouloir le reconquérir. D’où l’entente involontaire et la complicité malsaine entre pouvoir et opposition avec la garantie de maintenir le pays la tête sous l’eau.

Articles en relation

Kaïs Saïed: « La Tunisie ne cédera jamais aux lobbies ni à leurs complices au sein de l’administration »

Kaïs Saïed : la jeunesse tunisienne est prête à porter l’avenir du pays

Kaïs Saïed : les majorations salariales dépassent le cadre de la loi de finances 2026

Kaïs Saïed appelle à ouvrir des perspectives aux jeunes

Tunisie : Kaïs Saïed convoque l’ambassadeur de l’UE

MARQUÉE: Kaïs Saïed, Opposition tunisie, Rached Ghannouchi
Hmida Ben Romdhane 15 novembre 2021
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent CJD impayés recouvrement entreprises CJD : « Les impayés, l’une des principales causes des défaillances des entreprises »
Article suivant L'avocate et membre du comité de défense des détenus dans l'affaire du complot contre la sûreté de l'Etat a annoncé que les avocats de son frère, n'ont pas pu rendre visite à Jawher Ben Mbarek en prison. Jawher Ben Mbarek : « La protestation se poursuivra »
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?