En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Union Européenne : notre part de marché à son plus bas depuis 2006
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Macron à Pékin
Ukraine : Xi résiste à la pression de Macron sur Moscou
A ne pas manquer International Monde
Poutine en Inde
Poutine : certains aspects du plan de paix américain ne nous conviennent pas
A ne pas manquer International Monde
Trésor
Tunisie : la circulation fiduciaire dépasse les 26 milliards de dinars
A ne pas manquer Conjoncture Economie
ARP
Impôt sur la fortune : rebondissement et adoption après un premier rejet
A ne pas manquer Nation Politique
plateforme de notation
Grands engagements financiers : une nouvelle plateforme de notation entre en action en Tunisie
A ne pas manquer Economie Finance
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Conjoncture > Union Européenne : notre part de marché à son plus bas depuis 2006
A la uneConjonctureEconomie

Union Européenne : notre part de marché à son plus bas depuis 2006

Bassem ENNAIFAR
2021/10/28 at 11:25 AM
par Bassem ENNAIFAR 4 Min Lecture
Partager
marché
Partager

La part de la Tunisie dans le marché de l’Union Européenne ne cesse de maigrir. Elle est à son plus bas niveau depuis 2006, à 0,5% seulement fin 2020. Nous sommes devancés par le Maroc qui dispose de 0,89% de ce marché; et très loin de la Turquie qui en détient 3,65%. Les deux pays, qui ont une structure des exportations similaire à la nôtre, ont pu améliorer leurs parts de marché en 2020 de 0,05% chacun.

En termes de pourcentage, cela l’air d’être ridicule, mais lorsque ces taux sont convertis en dinars, l’interprétation diffère. Il faut savoir que chaque 0,01% de part de marché pèse 5 746 MTND. Et il suffit de les transformer en PIB et en création d’emplois pour comprendre ce que nous sommes en train de rater.

Contents
La part de la Tunisie dans le marché de l’Union Européenne ne cesse de maigrir. Elle est à son plus bas niveau depuis 2006, à 0,5% seulement fin 2020. Nous sommes devancés par le Maroc qui dispose de 0,89% de ce marché; et très loin de la Turquie qui en détient 3,65%. Les deux pays, qui ont une structure des exportations similaire à la nôtre, ont pu améliorer leurs parts de marché en 2020 de 0,05% chacun.Balance commerciale excédentaireGoulots d’étranglement partout

Balance commerciale excédentaire

Ce marché reste donc vital pour nous. Jusqu’à fin septembre 2021, notre balance commerciale avec l’Union Européenne est excédentaire de 1 583 MTND, grâce à 23 827 MTND d’exportations. 70,9% de nos marchandises envoyées par la Tunisie à l’étranger sont absorbés par ces pays qui sont notre poumon commercial.

Les avis que nous entendons et qui réclament la nécessité de réviser l’accord de libre-échange, voire d’y mettre fin, afin de préserver notre tissu industriel sont tout simplement à côté de la plaque. L’accord en question a permis à des secteurs d’émerger et a, naturellement, causé la mort d’autres. Les industries sinistrées, à l’instar du textile, ne pouvait plus résister car nos petites usines sont techniquement obsolètes et leurs structures de coût ne leur permettent plus de résister à la concurrence. En même temps, celles qui ont investi et suivi les tendances ont pu rester au niveau local et international.

Cela ne veut pas dire que nous devons nous contenter du marché européen. Nous devons aussi nous adresser à d’autres. En pratique, ces ambitions prennent du temps car les problèmes qui nous empêchent d’améliorer notre présence sur le marché européen sont les mêmes qui limitent nos exportations ailleurs. Il faut avoir les liaisons aériennes et maritimes, obtenir des financements auprès des banques, avoir l’assurance, gérer les tarifs de frets qui sont à des niveaux exorbitants, investir en technologies 4.0, respecter les normes environnementales, être présent dans les salons et les grandes foires, etc. Tout cet effort doit être fourni sur de longues années pour espérer générer un business récurrent et rentable.

Goulots d’étranglement partout

En même temps, il faut avouer que nous avons un double problème d’innovation et de compétitivité. L’innovation ne provient pas de l’incapacité de nos jeunes à créer; mais plutôt à trouver le soutien financier et la transformation des prototypes en produits commercialisables. Nos industriels n’osent pas prendre de risque, car ils ne trouveront personne pour les soutenir s’ils perdent leur pari. Nous sommes donc des suiveurs, qui se content de satisfaire un carnet de commandes.

Le second est la compétitivité sur tous les plans. Par rapport à un pays comme la Turquie, nous avons une forte devise. La force d’Istanbul c’est qu’elle a pu doper sa productivité de sorte à profiter de la baisse de sa monnaie. La Tunisie, et lors de la dégringolade du dinar en 2017-2018, en a perdu. Et par rapport aux autres pays, comme le Maroc ou l’Egypte, nous avons plus de contraintes administratives et logistiques.

Libérer le pays des goulots d’étranglement doit être la ligne directrice de toute stratégie nationale. Il ne faut pas être un surdoué pour relancer la croissance.

Articles en relation

L’UE peine à mettre en place des régimes de retraite viables

L’UE accuse les USA de « chantage » dans les négociations commerciales

Tunisie : Kaïs Saïed convoque l’ambassadeur de l’UE

Déchets d’aluminium : l’UE prête à imposer de nouvelles restrictions

Monde sous pression : Moody’s pointe une croissance fragile et une bulle IA menaçante

MARQUÉE: Balance commerciale, Part de marché, Union Européenne
Bassem ENNAIFAR 28 octobre 2021
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent heures travaillées OIT Pays arabes : au 3ème trimestre, le nombre d’heures travaillées baisse de 6,5 %
Article suivant Un reportage sur M6 rend hommage à la harissa tunisienne
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?