En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: La face cachée de la baisse imposée des prix
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Ce projet, dont le coût s’élève à 32 millions de dinars, a porté principalement sur la pose de conduites sur des distances de 50 km et 13 km, ainsi que leur raccordement au réseau de distribution du gaz naturel.
Tataouine : Bientôt mise en service du réseau de distribution du gaz naturel
A ne pas manquer Entreprise Services
Zaouari a précisé que le ministère a mis à jour l’index routier, en vigueur depuis 1984, en le remplaçant par un nouveau guide prenant en compte l’évolution du trafic, le volume des échanges commerciaux, les changements climatiques, ainsi que l’intégration de l’innovation et de l’économie circulaire pour des routes durables.
Le nouvel index du transport routier publié au second semestre 2025
A ne pas manquer Entreprise Services
Investissements dans l'IA
Un bond en avant dans les investissements en IA au Moyen-Orient
A ne pas manquer Entreprise Sciences et technologies
frappes israéliennes
Frappes en Iran : Erdogan remonté contre le « banditisme » d’Israël
A ne pas manquer International
Mohamed Ali Belhareth a, notamment, dirigé plusieurs séries radiophoniques produites par l’Établissement de la Radiodiffusion Nationale Tunisienne, parmi lesquelles « Mahboub El Shaab », « Bay El Shaab » et « Khatem Yaqout », diffusées sur les ondes de la radio nationale.
Adieu Mohamed Ali Belhareth !
A ne pas manquer Communiqués
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > La face cachée de la baisse imposée des prix
AnalysesOpinions & Débat

La face cachée de la baisse imposée des prix

Bassem ENNAIFAR
2021/09/03 at 12:00 PM
par Bassem ENNAIFAR 4 Min Lecture
Partager
des prix
Partager

Nous revenons, encore une fois, sur le sujet des prix. Le Ministère du Commerce et du Développement des Exportations a décidé la fixation des marges des produits d’hygiène (shampoings, savons, dentifrices et déodorants), des détergents (eau de javel et détergents en poudre et liquide) à 5% au niveau des ventes en gros et à 10% pour celles en détail.

Les prix de vente des pommes de terre et des volailles ont été également plafonnés. La marge bénéficiaire sur les dérivés de la viande de volaille est désormais fixée à 15%.

Contents
Nous revenons, encore une fois, sur le sujet des prix. Le Ministère du Commerce et du Développement des Exportations a décidé la fixation des marges des produits d’hygiène (shampoings, savons, dentifrices et déodorants), des détergents (eau de javel et détergents en poudre et liquide) à 5% au niveau des ventes en gros et à 10% pour celles en détail.Attention aux effets inversesL’enjeu dépasse les prix

Attention aux effets inverses

Ces décisions visent à contrôler la hausse des prix pour des produits qui sont considérés comme de base et à limiter les tentatives de création de situations de monopole qui poussent les prix vers le haut. Néanmoins, est-ce que ces mesures tiennent compte de la structure des coûts de chaque produit? Des vendeurs de volaille à Sfax ont fermé leurs rideaux en signe de contestation contre ces décisions.

Il est vrai que les prix ont flambé à cause de cumul de marges d’intermédiaires qui ne devraient pas figurer dans le circuit. Toutefois, il y a des particularités pour chaque activité. Ce qui peut être applicable pour les produits alimentaires ne l’est pas nécessairement pour ceux industriels. Le cas de la viande de volaille est le bon exemple.

Il faut tenir compte des prix de l’énergie, des coûts d’exploitation et surtout des prix de l’alimentation animale qui ne cessent de grimper. Plafonner les prix de vente c’est détruire toute l’industrie.

Les petits exploitants vont disparaître et seuls les grands producteurs vont survivre et dominer encore le marché. Le résultat est diamétralement opposé à l’objectif des mesures.

L’enjeu dépasse les prix

Les différents secteurs producteurs font aujourd’hui face à de sérieuses difficultés. Constituer des stocks peut se transformer en un problème, surtout pour les sociétés qui s’adressent au marché local. La rationalisation des volumes de production s’avère la solution. C’est potentiellement des postes d’emplois perdus.

Maintenant, les industriels doivent adapter leurs structures de coûts. La compression des charges est la priorité absolue, via la digitalisation du maximum de tâches. Cela ne passe pas nécessairement par des investissements massifs. Mais plutôt par l’intégration des opérations dans des plateformes en ligne qui ne coûtent pas cher. Le recrutement devrait s’orienter vers les personnes polyvalentes avec une fonction clé: monsieur cost killer.

Après ce qui s’est passé le 25 juillet, la fibre sociale de tout gouvernement est inévitable et cette politique de prix devrait encore s’élargir. Il vaut mieux donc chercher à maîtriser son coût de production que d’attendre son sort sans rien faire. L’export est une piste à exploiter pour ceux qui ne l’ont pas tenté. Cela exige des certifications et des mises à niveau qui sont disponibles, mais qui nécessitent du temps.

L’avenir de l’industrie tunisienne est en train de se dessiner. Les limitations des marges signifient l’incapacité de pouvoir améliorer ses bénéfices et investir pour passer à l’industrie 4.0. Idem pour les agriculteurs qui vont continuer à souffrir.

Personne ne pourra démentir la bonne volonté de faire baisser les prix. Mais fonctionner contre le sens du marché ne pourra aboutir qu’à des problèmes encore plus profonds.

Articles en relation

Un bond en avant dans les investissements en IA au Moyen-Orient

Le prix de l’or atteint 3 412,29 $ l’once après l’attaque israélienne contre l’Iran

Tunisie – Les investissements ont augmenté de 7 % en 2024

Grande-Bretagne : l’inflation atteint 3,5 % en avril

Investissements automobiles dans la région MENA : le Maroc en tête avec neuf projets

MARQUÉE: Commerce, coûts, industriels, Investissements, prix
Bassem ENNAIFAR 3 septembre 2021
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent concurrence Système de tarification : sortir du cercle vicieux de la hausse des prix
Article suivant Tunisie Telecom Tunisie Telecom – Câble SEA ME WE 4: les travaux de maintenance s’achèveraient le 10 septembre
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?