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Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Finance > L’économiste Ridha Chkoundali propose une nouvelle approche pour la gestion du budget de l’Etat
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L’économiste Ridha Chkoundali propose une nouvelle approche pour la gestion du budget de l’Etat

L'Economiste Maghrébin
2021/05/12 at 2:54 PM
par L'Economiste Maghrébin 7 Min Lecture
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En adoptant une nouvelle approche de gestion de son budget, la Tunisie serait en mesure de réduire sont endettement extérieur. Lequel passerait de 16,7 milliards de dinars à environ 8,6 milliards de dinars. Révèle une étude élaborée par l’universitaire Ridha Chkoundali.

En effet, pour financer un budget estimé à 52,6 milliards de dinars cette année, la Tunisie a besoin d’environ 16,7 milliards de dinars par emprunt extérieur. Explique Ridha Chkoundali dans une déclaration à l’Agence TAP.

Contents
En adoptant une nouvelle approche de gestion de son budget, la Tunisie serait en mesure de réduire sont endettement extérieur. Lequel passerait de 16,7 milliards de dinars à environ 8,6 milliards de dinars. Révèle une étude élaborée par l’universitaire Ridha Chkoundali.Restructurer le budget de l’Etat selon Ridha ChkoundaliDe la nécessité d’honorer les créditsUne situation socio-économique critique

Cette étude est intitulée « Vers une nouvelle approche pour sécuriser les finances publiques et réduire le recours à l’endettement extérieure ». Son auteur considère que compte tenu de la difficulté d’obtenir cet important emprunt en devises auprès des institutions internationales et de la difficulté de sortir sur les marchés financiers internationaux, il est nécessaire de réexaminer la structure du budget de l’Etat. Laquelle dans sa forme actuelle ne permet pas de suivre les ressources financières internes et externes. A cet égard, il propose une autre approche. Cette approche assure un suivi transparent de l’utilisation des ressources de financement nécessaires.

Restructurer le budget de l’Etat selon Ridha Chkoundali

L’approche proposée, selon cette étude, repose sur la restructuration du budget de l’Etat en quatre budgets distincts. L’objectif étant de garantir l’intégrité des finances publiques. Ainsi que d’éviter la faillite financière du pays même dans les périodes les plus difficiles de crise économique. Ces quatre budgets se composent d’un premier budget dédié aux salaires et aux subventions. En effet, les taxes sur la valeur ajoutée, les droits de consommation et autres impôts indirects financeront ce volet.

Par ailleurs, Ridha Chkoundali a estimé que ce budget aboutira à un excédent financier. Cet excédent  permettra de financer le deuxième budget. Le deuxième budget est  relatif aux dépenses classées ‘ »autres dépenses ». Il s’agit des dépenses relatives au budget de fonctionnement et les dépenses d’urgence. Lesquelles sont financées en outre par les taxes douanières et les ressources de trésorerie.

Quant au troisième budget, il détermine, selon l’étude, le montant des dépenses de développement en fonction des ressources qui leur sont allouées. Il s’agit des impôts sur les sociétés, de bénéfice de participation, d’une part des fonds confisqués, les redevances sur le transit de pétrole et du gaz et autres ressources non fiscales.

Pour le quatrième budget qui fixe le plafond de la dette extérieure, Chkoundali appelle à exonérer l’Etat des intérêts sur les dettes intérieures pour l’année 2021. Et de les imputer aux bénéfices de la Banque centrale et des banques commerciales. D’autant plus que ces dernières ont largement bénéficié de la politique monétaire prudentielle. Et ont réalisé d’énormes bénéfices, au cours de ces dernières années. Ce qui a conduit au renforcement de qu’on appelle l’économie de rente.

De la nécessité d’honorer les crédits

Se référant à l’approche proposée, le budget de l’Etat pour l’année 2021, baisserait de 7 milliards de dinars pour s’établir à 45,3 milliards de dinars contre 52,6 milliards de dinars fixés par la loi de Finances de 2021. Le besoin à l’endettement extérieur baisserait de 16,7 milliards de dinars à 8,6 milliards de dinars (soit 3,1 milliards de dollars). Ce qui constitue selon Chkondali, une somme que le pays est en capacité d’honorer soit à travers un crédit du FMI, soit à travers des crédits contactés auprès de pays frères et amis ayant exprimé leur disposition à soutenir la Tunisie dans ce contexte difficile.

Toujours selon l’approche proposée par l’universitaire, le budget de fonctionnement diminuerait de 6,2 milliards de dinars (budget de l’Etat pour 2021) à 3,1 milliards de dinars. Les dépenses de développement s’inscriraient aussi à la baisse de 1,8 milliards de dinars, de 7,1 milliards de dinars à 5,3 milliards de dinars. Les dépenses relatives au remboursement de la dette baisseraient de 2,4 milliards de dinars.

Une situation socio-économique critique

En effet, la Tunisie connait l’une des pires crises économiques et financières de son histoire, avec :
-Une détérioration de tous les indicateurs économiques;
-Une croissance négative de 8,8%;
-Augmentation du taux de chômage à 17,4% à fin 2020
-Régression de la production des phosphates et d pétrole durant la dernière décennie.
-Et aggravation de la balance commerciale

Face à cette situation économique et financière difficile, la Tunisie est entrée dans de nouvelles négociations avec le FMI. Une délégation gouvernementale s’est déplacée  à Washington du 3 au 8 mai 2021 pour proposer au FMI un nouveau deal. Ce deal comporte une série de mesures « douloureuses ». Il s’agit notamment de la levée progressive de la subvention des produits de base d’ici 2024 et la réduction de la masse salariale de 15% d’ici 2022. A travers le recours au FMI, le gouvernement ambitionne de contracter un nouveau crédit de 4 milliards de dollars. Soit l’équivalent de 10,8 milliards de dinars et d’avoir le feu vert pour sortir sur les marchés financiers internationaux pour mobiliser les ressources nécessaires au budget de l’Etat.

                                                                                                         Avec TAP

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L'Economiste Maghrébin 12 mai 2021
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