En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Le théâtre de la Nation
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Riyada
Entrepreneuriat : RIYEDA 2026 se tiendra les 28 et 29 janvier 2026 à la Cité de la Culture
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Loi de finances 2026 : une commission paritaire s’attaque aux articles litigieux
A la une Nation Politique
Tunisie–Qatar : un triomphe inutile pour des Aigles de Carthage éliminés
A ne pas manquer Bien-être Sport
Startups africaines : Samir Abdelhafidh participe au sommet stratégique d’Alger
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Smart Invest Summit 2026 : l’Afrique trace sa feuille de route
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Analyses > Le théâtre de la Nation
Analyses

Le théâtre de la Nation

Mohamed Ali Ben Rejeb
2021/04/03 at 10:34 AM
par Mohamed Ali Ben Rejeb 6 Min Lecture
Partager
Partager

Le théâtre des nations propose actuellement le spectacle de la pandémie qui met à nu les ressorts de ce qu’il est convenu d’appeler le sort commun de l’humanité et la solidarité qui alimente les discours de circonstance.

On nous explique même que l’humanité désargentée devra recevoir des miettes de vaccins en circulation, dans l’exacte mesure où les déshérités risquent de contaminer les « généreux donateurs », bien obligés de rester au contact pour les besoins de leurs calculs économiques. Dans l’intervalle, le théâtre de la nation tunisienne ajoute aux aléas de la conscience universelle les encours des épidémies locales, nées et élevées chez nous : l’insignifiance de notre classe politique, toutes tendances confondues.

Contents
Le théâtre des nations propose actuellement le spectacle de la pandémie qui met à nu les ressorts de ce qu’il est convenu d’appeler le sort commun de l’humanité et la solidarité qui alimente les discours de circonstance.« Les acteurs, en particulier ceux qui jouent du côté du Bardo, n’arrivent pas à se résoudre à l’idée qu’ils jouent un vaudeville de très mauvais goût »« La tragédie nationale commence là, et doit bien avoir un dénouement au même endroit. Personne ne sait vraiment quand aura lieu le dénouement en question… »

Les acteurs, en particulier ceux qui jouent du côté du Bardo, n’arrivent pas à se résoudre à l’idée qu’ils jouent un vaudeville de très mauvais goût. A leur décharge, ils redoublent de férocité, probablement parce qu’ils n’ont rien à dire sur l’essentiel. Les marmites sonnent creux quand elles sont vides.

Les mises en scène les plus ubuesques se tiennent le plus souvent à l’ARP, là où l’élite de la classe politique est supposée veiller à la réussite des affaires nationales. Le Parlement assure en effet le plus souvent le bon fonctionnement de la règle qui régit le théâtre classique : l’unité de lieu.

« Les acteurs, en particulier ceux qui jouent du côté du Bardo, n’arrivent pas à se résoudre à l’idée qu’ils jouent un vaudeville de très mauvais goût »

La tragédie nationale commence là, et doit bien avoir un dénouement au même endroit. Personne ne sait vraiment quand aura lieu le dénouement en question, pour la simple raison que les intrigues s’enchevêtrent et que les intrigants sont nombreux. Il y a les accusations d’adultère, les procès pour corruption, les admonestations pour trahisons diverses, et quelques autres embrouilles.

Et pour assurer le spectacle, il y a la statue du Commandeur perché sur la colline de Carthage et constamment sur la brèche pour sermonner les comploteurs de toutes sortes, ceux-là mêmes qui sont accusés de ne rien entendre à ce que « le peuple veut ». Cette antienne est l’une des versions en vogue pour les monologues qui tiennent lieu de projections oiseuses vers l’avenir, réputé indûment meilleur.

Le théâtre national lève frénétiquement le rideau sur des acteurs tenant des rôles de composition, dont le seul fil directeur est la juxtaposition de soliloques tenant de l’absurde.

Il était pourtant prévu que la « révolution » avait pour objectif d’écrire un récit national porté par le rejet de l’inanité de la dictature avec laquelle on avait coupé. Les politiques nouveaux sont arrivés pour chanter presque tous les bienfaits de cette rupture, rupture finalement transformée en cassure avec la raison et le bon sens les plus élémentaires.

« La tragédie nationale commence là, et doit bien avoir un dénouement au même endroit. Personne ne sait vraiment quand aura lieu le dénouement en question… »

C’est ainsi que les mots du récit ont perdu tout leur sens. Ainsi, par exemple, le mot dialogue, composante et fil directeur de tout récit bâti sur le défi démocratique. On avait noté que le lieu légal de ce dialogue, le Parlement comme son nom l’indique, a décliné ce concept en querelles de « joueurs de tambour », comme on dit chez nous. Pour ne pas se sentir en reste, l’UGTT a repris le mot, d’autant plus que la perspective lui avait déjà réussi une fois, prix Nobel à la clé.

Seulement, les politiques de l’autre scène ont probablement pensé qu’ils ne se feraient pas avoir deux fois et ont fait la sourde oreille. Le dialogue s’est donc pratiquement transformé en monologue, même quand la syndicale a amélioré sa copie en annonçant un projet de sauvetage de la Nation en prime.

Et c’est là que réapparait la statue du Commandeur de Carthage dans le rôle et la posture de Lucky Luke, celui qu tire plus rapidement que son ombre. Lui aussi propose « son » dialogue », avec les jeunes précise-t-il, et à travers le parlement des réseaux sociaux.

Ainsi, l’encombrement de la scène du théâtre national tient plus du carnaval grotesque, surtout quand chacun des acteurs soutient mordicus qu’il tient le bon bout du récit à écrire, « la succes story » qui doit, nécessairement, faire un tabac, bien entendu avant de finir en fumée. Et on va encore dire que le théâtre, ce n’est pas du cinéma !

Articles en relation

L’UGTT appelle à une grève générale le 21 janvier 2026

Noureddine Taboubi évoque la perspective d’une grève générale

Hedia Arfaoui : “Les augmentations salariales du privé relèvent du dialogue social”

Marche du 4 décembre : l’UGTT rend hommage à Farhat Hached

La déesse qui défiait la mort : comment Isis a conquis les cœurs de Carthage

MARQUÉE: Carthage, Dialogue, Parlement, Théâtre, UGTT
Mohamed Ali Ben Rejeb 3 avril 2021
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent rached ghannouchi Rached Ghannouchi se fait vacciner : le président de l’ARP avait-il un message à transmettre ?
Article suivant Huawei Huawei lance le HUAWEI MateBook D 14 alimenté par Intel
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?