En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: La Résurrection d’Al Hashshashin, cri de rage contre les sociétés secrètes
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Médecine du futur : le Maghreb en ordre de bataille à Tunis
A ne pas manquer Bien-être Santé
grève
L’UGTT appelle à une grève générale le 21 janvier 2026
A la une Nation Société
La Tunisie parmi les destinations stars de 2026 : l’analyse de Lonely Planet
A ne pas manquer Conjoncture Economie
LF 2026 : la contribution sociale solidaire prolongée jusqu’en 2026
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Marchés financiers
Marchés financiers : l’UE déploie un plan massif pour booster l’intégration
A ne pas manquer International Monde
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Culture > Livres > La Résurrection d’Al Hashshashin, cri de rage contre les sociétés secrètes
CultureLivres

La Résurrection d’Al Hashshashin, cri de rage contre les sociétés secrètes

Hamza Marzouk
2023/07/27 at 10:51 AM
par Hamza Marzouk 7 Min Lecture
Partager
Partager

Alors  que le premier mois de 2021 n’est pas encore arrivé à son terme, voici que la Maison d’édition Miskiliani publie un roman qui fera date dans la littérature tunisienne en langue arabe. Qiyamat Al Hashshashin قيامة الحشاشين (La Résurrection d’Al Hashshashin en français) de l’écrivain tunisien Hédi Timoumi (à ne pas confondre avec le célèbre historien Hédi Timoumi), disponible dans les librairies depuis samedi 23 janvier, tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière ligne de ses 455 pages. L’Economiste Maghrébin a lu pour vous ce roman.

Début de l’histoire de la Résurrection d’Al Hashshashin : un enseignant universitaire tunisien d’histoire n’aurait jamais imaginé, en découvrant des vieux manuscrits dans une tombe pendant des travaux de bâtiment dans sa villa, qu’il ouvrirait les portes de l’Enfer. En effet, le professeur universitaire trouve les psaumes et le testament de Hasan-i Sabbâh, le chef de la branche chiite ismaélienne des Nizârites et le fondateur de l’Ordre secret appelé Al Hachachine (Les Assassins) au XIIème siècle, dont les membres maîtrisent parfaitement les assassinats silencieux, l’infiltration et l’espionnage. D’ailleurs à la seule évocation de leur nom, les décombres et le sang sont convoqués. La découverte des psaumes devient l’instigatrice de l’aventure et déclenche les péripéties.

Contents
Alors  que le premier mois de 2021 n’est pas encore arrivé à son terme, voici que la Maison d’édition Miskiliani publie un roman qui fera date dans la littérature tunisienne en langue arabe. Qiyamat Al Hashshashin قيامة الحشاشين (La Résurrection d’Al Hashshashin en français) de l’écrivain tunisien Hédi Timoumi (à ne pas confondre avec le célèbre historien Hédi Timoumi), disponible dans les librairies depuis samedi 23 janvier, tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière ligne de ses 455 pages. L’Economiste Maghrébin a lu pour vous ce roman.Quand le mal traverse les sièclesUne aventure dans la langueUn roman inclassable

Historiquement, les membres de cette secte vouent presque une idolâtrie à ce fondateur et lui doivent une obéissance inconditionnelle. Cette secte a réalisé de nombreux assassinats de plusieurs personnalités politiques au XIIème siècle. Même Saladin échappa, par miracle, à leur plan d’assassinat. Et les Croisés craignaient également cette secte. Pour rappel, il fallut attendre le fondateur de la dynastie mongole des Houlagides, Houlagou, pour qu’elle puisse être exterminée, en 1275. Et ce, après le siège et la destruction de leur forteresse à Alamut, à Qazvin en Iran.

Quand le mal traverse les siècles

Pour décrypter le contenu des psaumes, le protagoniste, en marge de sa participation à un colloque scientifique au Yémen, tente de partir à la quête de la vérité. Mais voici qu’il devient la cible des descendants de deux sectes. Une qui veut récupérer les psaumes, tandis que l’autre qui veut les détruire. Ainsi les portes de l’Enfer ont été ouvertes dès la première page du roman. D’ailleurs, ce roman est, entre autres, celui de la fuite des enfers. C’est le roman du sang qui coule à flot, des énigmes successives et de la résurrection des vieux démons, avec la complicité des démons d’aujourd’hui.

Ce roman est une véritable réflexion sur l’extrémisme, le fanatisme,  le danger que présentent l’endoctrinement et les Ordres secrets.  Chaque page est un cri de rage alertant sur la possibilité de la résurrection du Mal et des vieux démons, même des siècles après. Il faut juste lire entre les lignes pour se rendre compte que seul le décor a changé: les armes à feu et les snipers ont remplacé les dagues et les épéistes. Hasan-i Sabbâh a cédé sa place à d’autres maitres qui prêchent le terrorisme, la haine et l’enfermement aux jeunes du XXIème siècle.

Une aventure dans la langue

Hédi Timoumi ne se contente pas de sa parfaite maîtrise de la langue arabe littéraire. En effet, il surpasse l’étape de la maîtrise de la langue pour atteindre celle de la manipulation et de la perfection. Comme nous l’avons expliqué, les événements du roman se déroulent dans deux cadres spatio-temporels. Le XXIème siècle qui correspond à la Tunisie, le protagoniste, les personnages adjuvants  et le XIIème qui se passe, entre autres, au Yémen, en Iran, avec ses différents conteurs et la secte des Assassins.

Quand l’auteur laisse libre cours aux personnages vivants au XIIème siècle, il fait surgir une langue arabe littéraire soutenue digne de cette époque historique. L’auteur, en invoquant ce registre archaïque, manie la langue tel un chevalier médiéval qui manie son épée à la conquête d’une princesse inaccessible dans une forteresse imprenable, ou comme un héros arthurien dans sa course à la quête du Graal.

En évoluant dans cette perspective, l’auteur défie le poète irakien du Xème siècle Al-Mutanabbī et le écrivain et épistolier arabo-persan du Xème siècle Badi’ al-Zamān al-Hamadāni sur leur propre terrain. Les partisans de la littérature moderne pourraient dire que l’arabe du XIIème n’a pas sa place dans le roman arabe moderne. Mais voici que Hédi Timoumi, par le truchement de son verbe, balaie d’un revers de la main ce raisonnement. Ainsi à chaque époque historique dans le roman son registre de langue. Cela permet de remplir deux fonctions essentielles. La première est celle de la vivacité des personnages et leur adéquation avec l’époque dans laquelle ils vivent. Le tout contribue à la création d’un effet de réel chez le lecteur. La deuxième fonction consiste à faciliter les nombreux allers-retours entre les cadres spatio-temporels.

Un roman inclassable

Un roman inclassable? Oui, il l’est bel. Disons que ce roman ne se prête pas facilement aux règles rigoureuses des sous-genres littéraires. La multiplication des péripéties violentes nous oriente vers le roman d’aventures. Mais, les énigmes qui se succèdent auxquelles le personnage principal fait face, nous offrent une autre piste de lecture, à savoir le roman policier.

Alors que les références historiques et les différents espaces et les allers-retours entre les époques historiques orientent le lecteur vers la possibilité du roman historique. Libre aux lecteurs/critiques de classer le roman à leur guise. Mais une chose est sûre: ce roman sera l’un des incontournables de la littérature tunisienne arabophone de l’après 14 janvier 2011.

 

Articles en relation

La BERD débloque 60 millions d’euros pour la transition verte des PME tunisiennes

Le Tunindex clôture mercredi sur une note quasi stable

Ahmed Ben Moulehom : « La diaspora tunisienne est un levier stratégique pour bâtir une économie résiliente »

Mohamed Salah Ayari: la fraude fiscale coûte 23 milliards de dinars à l’État

UGTT : Taboubi appelle à l’unité face aux défis historiques

MARQUÉE: Actualité tunisie, Hédi Timoumi, Miskiliani, Roman
Hamza Marzouk 29 janvier 2021
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Chedly Ayari Chedly Ayari nous quitte
Article suivant Coronavirus Coronavirus : une deuxième vague plus meurtrière en Afrique
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?