Blue Talks ou Club Bleu est le deuxième rendez-vous autour du thème: Objectifs et actions pour « Faire connaître, aimer et protéger l’océan ».
Ainsi, ce rendez-vous de Blue Talks réunissait un grand nombre d’internautes des quatre coins du globe, à l’instar de notre pays. Mais aussi: la France; les Etats Unis; le Canada; les Pays-Bas; la Belgique, Monaco, les Emirats Arabes Unis, il y a également l’Allemagne, le Maroc. Mais le plus important c’est que le débat a porté sur plusieurs sujets d’actualité; traitant ainsi des stratégies maritimes des océans. Parler de la Tunisie, c’est aussi parler de nos côtes qui ondulent sur 1300 kilomètres. La Saison Bleue reprend des couleurs.
Présente lors de ce webinaire comme invitée d’honneur, Nadia Ounaïs, Directrice en charge des relations internationales à l’Institut océanographique de Monaco, Mehdi Ben Haj, vice-président de La Saison Bleue. Et c’est Olivier Poivre d’Arvor ambassadeur des Pôles et des enjeux maritimes qui a assuré la modération de ce webinaire.
Ce rendez-vous a réuni d’un grand nombre d’internautes, avec plus de 5500 personnes atteintes et plus de 4000 vues sur nos réseaux sociaux.
Par ailleurs, l’invitée d’honneur Nadia Ounaïs a mis l’accent sur l’importance des océans. Elle déclare dans ce contexte, en prenant exemple du Commandant Cousteau qui nous a permis d’ouvrir les yeux sur ce qu’il y avait sous l’eau….
Et de poursuivre: « Mais on ne doit pas oublier aussi le prince Albert I, qui était un navigateur-marin, un visionnaire, consacrant presque toute sa vie aux océans. Il a sillonné les mers du globe avec des scientifiques, mais aussi avec des artistes et a été à l’origine de la création du Musée Océanographique de Monaco. »
Autrement dit, cet aquarium est une invitation aux scientifiques du monde à venir partager leur savoir autour des océans…
Pour ceux qui ne connaissent pas ce musée, il est avant tout un outil de recherche permettant la découverte de l’allergologie et plus précisément l’anaphylaxie grâce aux méduses. Ce qui lui a valu le prix Nobel de médecine.
Mais une chose est sûre, protéger les animaux, c’est aussi avoir un code d’éthique, à savoir le bien-être des animaux et la reconstruction de leur écosystème.
Par ailleurs, quant à savoir comment la Tunisie est perçue en matière de protection de la mer, Nadia Ounaïs a affirmé : « Monaco, la Tunisie et la France ont décidé de créer une association qui gère le fonds environnemental MedFund, qui est de droit monégasque.
Cette association a pour objectif de financer la protection des aires marines… Il s’agit de protéger les îles de Zembra, Zembretta, Kuriat , Kneiss et la Galite. Autrement dit, protéger ces îles de la pêche et de la pollution, les surveiller, suivre la population maritime et éviter le braconnage.
Enfin, elle conclut: « En Tunisie, il y a de quoi faire le plus bel aquarium d’Afrique ! « .
