En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Comment est perçue l’interview d’Elyes Fakhfakh?
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Condamnation de Rached Ghannouchi à 14 ans de prison
A ne pas manquer Nation Politique
Sami Tahri
Sami Tahri appelle à la reprise des négociations dans le privé
A ne pas manquer Nation Politique
ARP : Report de la clôture du budget au 10 juillet
A ne pas manquer Nation Politique
Touristes
Plus de 4,3 millions visiteurs au cours du premier semestre 2025
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Chantal Goya fait son comeback au Festival international de Carthage
A ne pas manquer Culture Nation
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Nation > Politique > Comment est perçue l’interview d’Elyes Fakhfakh?
NationPolitique

Comment est perçue l’interview d’Elyes Fakhfakh?

Nadia Dejoui
2020/04/20 at 11:08 AM
par Nadia Dejoui 5 Min Lecture
Partager
Elyes Fakhfakh
Partager

 Kerim Bouzouita, anthropologue, nous livre une analyse aussi bien sur le contenu que sur le fond.

Une heure  et demie d’interview  d’Elyes Fakhfakh, selon Kerim Bouzouita, n’a pas apporté d’information majeure. Hormis la prolongation du confinement.
Il précise : « La corruption et la bureaucratie, les problèmes majeurs de notre pays, ont été à peine effleurés ».
Il ajoute:  » Le chef du gouvernement  a même justifié le comportement de son ministre de l’Industrie et des Petites et Moyennes Entreprises. L’accord suspect concernant le marché des masques de protection n’est qu’une affaire bureaucratique. »
Kerim Bouzouita renchérit :  » Au fait, pourquoi y a-t-il tant de bureaucratie dans ce pays ? »
Il cite le penseur Max Weber,  juriste et économiste de formation, selon qui la bureaucratie doit être au service de l’Etat et non pas de certains intérêts privés. Et surtout ne pas entraver l’action du gouvernement. La bureaucratie est la racine même de l’Etat de droit.
Cependant,  selon Weber, la bureaucratie est de nos jours devenue un système qui encourage la corruption. Et freine le fonctionnement de l’État. Et par ricochet, elle ne sert plus  les intérêts du citoyen.

Contents
 Kerim Bouzouita, anthropologue, nous livre une analyse aussi bien sur le contenu que sur le fond.« La bureaucratie consiste à rationaliser le service de l’Etat «  Des mesures exceptionnelles!Fakhfakh maîtrise ses dossiers….

Kerim Bouzouita poursuit son analyse en faisant remarquer que la bureaucratie et la corruption  font bon ménage ensemble. La preuve est que notre pays a reculé de 63 places au cours des 5 dernières années dans l’indice mondial du rapport  sur la compétitivité.

« La bureaucratie consiste à rationaliser le service de l’Etat « 

Selon lui, les principaux facteurs de ce recul sont évidemment la bureaucratie et la corruption. Il ajoute: « Nous venons de dire, selon Weber, que la bureaucratie consiste à rationaliser le service de l’État et à nous protéger de la corruption. Or le régime du 7 novembre a créé un nouveau domaine de corruption appelé « corruption législative ».
L’ancien régime, sous prétexte de purifier l’arsenal législatif tunisien, a inclus « des lois conçues pour encourager la corruption ».

 Des mesures exceptionnelles!

Lors de son interview, le Chef du gouvernement, se référant au marché décrié des 2 millions de masques de protection attribué à un député,  a déclaré : « Nous avons dû préparer un décret ». Etant donné l’urgence du moment, le Parlement a autorisé le Chef du gouvernement à gouverner par ordonnance pour aller plus vite.

Or la loi numéro 46-2018 relative à la déclaration des bénéfices et à la lutte contre l’enrichissement illicite et les conflits d’intérêts, dans son chapitre 20,  stipule clairement : « Dans l’exercice de leurs fonctions, les membres de l’Assemblée du peuple n’ont pas le droit de passer des contrats à des fins commerciales avec l’Etat ». Il s’avère que vu l’exceptionalité du moment, un chef du gouvernement est autorisé par une simple ordonnance à violer la loi.

Selon lui, il s’agit d’un précédent dangereux, politiquement et socialement désastreux.
Un « État fort et juste » est le slogan du chef du gouvernement. Or « un Etat n’est fort que lorsqu’il applique la loi pour tous », conclut Kerim Bouzouita.

Fakhfakh maîtrise ses dossiers….

De son côté Hassen Zargouni, Directeur de Sigma conseil, évalue ainsi l’interview du Chef du gouvernement : « De la maîtrise des dossiers, de la conscience du rôle de l’Etat, du leadership responsable,… c’est ce qui transparaît de l’interview de ce soir. Le back-office et les départements ministériels sont challengés. Seront-ils au niveau de la barre relativement haute qu’a mise le Chef du Gouvernement Elyes Fakhfakh ? Les tous prochains jours nous le diront. »

Ce qui est sûr c’est que dans les prochains jours, nous allons connaître des rebondissements, des décisions… Seront-elles à la hauteur des attentes des Tunisiens? Attendons voir.

Articles en relation

Troisième défi : la faible attractivité des investissements étrangers

ZOOM : La Tunisie étouffe sous sa propre bureaucratie !

Elyes Fakhfakh, nouveau directeur général de la SFBT

Affaire de conflit d’intérêts : Elyes Fakhfakh innocenté

Affaire classée « sans suite » pour Elyes Fakhfakh

MARQUÉE: Bureaucratie, Elyès Fakhfakh, Interview
Nadia Dejoui 20 avril 2020
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Jeux olympiques de Tokyo 2020 reportés Coronavirus: un expert japonais « pessimiste » sur des JO de Tokyo en 2021
Article suivant Denrées agricoles périssables : Le Cepex au chevet des exportateurs
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?