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Leconomiste Maghrebin > Blog > Nation > Politique > Rached Ghannouchi en Turquie: les députés s’indignent
NationPolitique

Rached Ghannouchi en Turquie: les députés s’indignent

Nadia Dejoui
2020/01/13 at 12:30 PM
par Nadia Dejoui 7 Min Lecture
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Rached Ghannouchi
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La polémique autour de la visite de Rached Ghannouchi à Erdogan fait rage. En effet, quelques heures seulement après l’échec du gouvernement Jemli à l’ARP, son président et chef du mouvement Ennahdha s’envolait vers la Turquie. Ce voyage fait réagir aussi bien l’opinion publique que la classe politique. 

Ainsi, pour l’opinion publique, cette visite n’est autre qu’une provocation. D’ailleurs, plusieurs dirigeants politiques se sont exprimés via les réseaux sociaux. 

Contents
La polémique autour de la visite de Rached Ghannouchi à Erdogan fait rage. En effet, quelques heures seulement après l’échec du gouvernement Jemli à l’ARP, son président et chef du mouvement Ennahdha s’envolait vers la Turquie. Ce voyage fait réagir aussi bien l’opinion publique que la classe politique. La pétition d’Abir MoussiLa classe politique s’indigneDes relents d’hégémonie ottomaneAbdelhamid Jelassi: non à la prorogation du mandat de Rached Ghannouchi à la tête d’Ennahdha 

Avec en première ligne, Abir Moussi, présidente du Parti Destourien Libre. Elle a toute de suite réagi et lancé un appel à la destitution de Rached Ghannouchi. 

De ce fait, elle rappelle dans un post: « Le Président du Parlement part pour un entretien à huis clos avec le chef d’un pays étranger. sans informer les membres du bureau de l’ARP ». C’est une atteinte à la souveraineté nationale, poursuit-elle. Tout en rappelant également que l’ingérence turque dans les territoires libyens est une menace à la stabilité du pays. Selon elle, une telle rencontre est une trahison à la souveraineté du pays.

La pétition d’Abir Moussi

Et, ne pas lui retirer la confiance est une trahison de la patrie, dixit Abir Moussi. Elle précise encore que cela serait « une collusion contre la sécurité nationale tunisienne et une atteinte à la souveraineté nationale ».

De ce fait, une pétition populaire circule pour exiger de mettre fin aux fonctions de Rached Ghannouchi à la présidence de l’ARP Tunisie.

D’ailleurs, la pétition précise: « Nous Tunisiennes et Tunisiens demandons à chaque député tunisien sincère et à chaque citoyen de nous accompagner. Et de signer cette pétition pour exiger de mettre fin à la présidence de l’ARP par Monsieur Rached Kherijji Ghannouchi. Et ce, pour violation de la Constitution tunisienne ». Puisqu’elle attribue la responsabilité des relations étrangères au seul président de la République.

En outre, le règlement intérieur de l’ARP a été violé. Car il stipule que lors de ses rencontres et des voyages de travail, le président de l’ARP doit être accompagné d’une délégation composée des membres du bureau de l’assemblée. Ce qu’il n’a pas fait lors de son voyage en Turquie le 11 janvier 2020.

Donc, ce qui s’est passé est une provocation. Tel est le sentiment des Tunisiens. Et les médias turcs ont jeté l’huile sur le feu, en mettant en avant la qualification de Rached Ghannouchi, à savoir son statut de président de l’ARP et non de chef d’un mouvement. 

La classe politique s’indigne

Cependant, cette rencontre n’est pas une première. Il s’agit de la deuxième rencontre, en l’espace d’une dizaine de jours. Un timing qui n’est pas anodin, a souligné de son côté Mohsen Marzouk. Le président du parti Machrou3 Tounes n’a pas non plus mâché ses mots. Il considère que ce départ précipité à Istanbul serait lié à la chute du gouvernement d’Ennahda au Parlement. Et qui serait liée, à ses dires, aux directives de la Turquie.

De plus, il joute: « Bien sûr, il y aura ceux qui chercheront une excuse pire que la culpabilité de cette dépendance hypothécaire. Mais les députés libres devraient se demander comment l’institution de la présidence de leur assemblée en la personne du président peut se retrouver dans un état de dépendance d’un pays étranger. M. Ghannouchi peut aller à la rencontre de son chef turc à tout moment, mais à titre personnel. Quant au caractère de l’orateur qui est investi de la souveraineté du peuple, cela est inacceptable et ne doit pas se poursuivre. »

Après cette indignation de la grande majorité, la réponse du mouvement Ennahdha via leur communiqué sort un peu de l’ordinaire. En effet, le communiqué indique que « cette rencontre avait pour but de le féliciter de la mise en place de la première voiture 100% turque »…

Des relents d’hégémonie ottomane

Ainsi, cette visite est accueillie non seulement par un tollé, mais elle est comprise comme une ingérence étrangère; un retour à l’ère de l’hégémonie ottomane. 

D’autre part, pour certains, cela n’est pas non plus suffisant. Selon Mabrouk Korchid, député de Tahya Tounes, cette visite a violé les normes diplomatiques. Car, la rencontre devait avoir lieu en la présence de l’ambassadeur de Tunisie en Turquie et du Ministre des Affaires étrangères. 

Il ajoute: « Seul le Président de la République peut tenir une réunion unilatérale avec le Président d’un pays étranger. De plus, une invitation du président turc qui lui est transmise et qu’il accepte doit être notifiée officiellement au bureau du Parlement. Même si l’invitation lui a été adressée à titre partisan ou personnel. Tant qu’elle est publique et officielle, il est le président de la Chambre des représentants, attribut qui l’accompagnera tant qu’il restera président. » Et d’ajouter: « L’État a le droit de savoir ce qui s’est passé lors de cette visite, qui s’est déroulé hors de son contrôle. » 

Abdelhamid Jelassi: non à la prorogation du mandat de Rached Ghannouchi à la tête d’Ennahdha 

D’ailleurs, même au sein de son propre parti, Rached Ghannouchi doit également répondre à des lances-pierres . 

De ce fait, Abdelhamid Jelassi, un des dirigeants du mouvement Ennahdha, met l’accent sur l’organisation de leur 11 ème congrès. Et à la non-prorogation du mandat de Rached Ghannouchi à la tête d’Ennahdha, selon leur règlement intérieur qui lui interdit plus de deux mandats. Il s’exprimait dans une interview accordée au journal arabophone Le Maghreb.

Au final, dès lors que les dirigeants de partis occupent aussi des fonctions de responsabilité dans les institutions de l’Etat, ils doivent rendre des comptes aux Tunisiens et aux électeurs. Autrement dit, ce n’est plus l’ère de l’autorité politique; car ce temps là est bel et bien révolu. Neuf ans plus tard, la Tunisie poursuit son processus de transition démocratique.

 

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MARQUÉE: Abir Moussi, ARP, Destitution Ghannouchi, Erdogan, Rached Ghannouchi
Nadia Dejoui 13 janvier 2020
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