La Tunisie a réalisé de grands pas dans la lutte contre le terrorisme

Même si  le risque zéro n’existe pas, la Tunisie a réalisé de grands pas dans la lutte antiterroriste. Telle est l’annonce du département d’Etat américain. Et ce, dans son rapport annuel sur le terrorisme dans le monde en 2018, mis en ligne, le 1er novembre courant.

Ainsi, la lutte contre le terrorisme est l’une des priorités du gouvernement tunisien. D’ailleurs, une coopération avec les États-Unis et d’autres partenaires internationaux se met en place. C’est ce que souligne le département d’Etat américain.

En effet, selon ce département, l’appui des États-Unis à la Tunisie en matière de sécurité s’est développé considérablement en 2018.

D’ailleurs, il estime que la Tunisie a beaucoup évolué dans sa lutte antiterroriste. Citant qu’en matière de renforcement de la sécurité des frontières, il est important de mettre en place en place une nouvelle législation. De même que l’assèchement des sources de financement des terroristes. Et la mise en œuvre d’un programme de lutte contre l’extrémisme violent.

Pour le département d’Etat américain, la Tunisie a mené à bien son combat contre le terrorisme. Tout comme elle accomplit ainsi des pas importants dans le développement de sa capacité militaire et sécuritaire.

Par ailleurs, la Tunisie se penche actuellement sur l’élaboration d’une une nouvelle stratégie. Elle est axée notamment sur les Tunisiens de retour des foyers de conflit (Irak, Libye et Syrie).

Ainsi, le rapport rappelle que la Tunisie participe activement aux groupes de travail FTF et Counter-ISIS Finance de la Coalition.

En outre, « les forces de sécurité tunisiennes ont réussi à prévenir les activités terroristes en identifiant et en démantelant de nombreuses cellules », mentionne le rapport. Pour le département américain, les efforts du Gouvernement tunisien en matière de lutte contre le terrorisme affichent une dynamique soutenue en 2018.

Enfin, d’après le département, la Tunisie a continué de recevoir de l’aide de l’Allemagne et des États-Unis. Et ce, pour mener à bien l’installation d’équipements de surveillance électronique le long de sa frontière avec la Libye.