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Leconomiste Maghrebin > Blog > Editoriaux > Miskina Tounès*
Editoriaux

Miskina Tounès*

Mohamed Fawzi Blout
2019/02/24 at 11:00 AM
par Mohamed Fawzi Blout 7 Min Lecture
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« Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres » (Charles De Gaulle)

Le pieux, l’égaré et le mécréant ou quand des fanatiques attardés décrètent que l’islam est en danger et que lire le Coran et l’apprendre pourrait à l’avenir devenir problématique.

Contents
« Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres » (Charles De Gaulle)(* Pauvre Tunisie)

GAFI ou pas GAFI, si Regueb m’était conté…tous les experts économiques et financiers nous ont pourtant prévenus : il ne suffit pas d’afficher, il faut appliquer. Que la Tunisie soit en passe d’être à nouveau blacklisteé, c’est tout, sauf une surprise.

Deux milliards dans la besace des barbus de Regueb, ce n’est pas rien. On n’échappe pas facilement aux chasseurs de financements occultes…Les loups ont cette particularité d’être persévérants quand ils chassent. Quand ils foncent pour fondre sur leur proie, c’est pour ne plus lâcher prise quoi qu’il advienne, et ils ont la force du nombre avec eux.

La meute quand elle attaque, s’inscrit dans la durée. Et s’il lui arrive de battre en retraite, c’est toujours pour mieux revenir…Vous avez sans doute deviné à qui je fais allusion, la grande maison dans le champ n’étant que l’épisode le plus récent d’une série machiavélique commencée il y a huit an.

Affligeants tous ces comportements, tous ces agissements des uns et des autres, et chaque jour vient apporter son lot de témoignages supplémentaires du déclin, voire de la disparition pure et simple du sens moral, particulièrement chez les politiques. Aucune considération d’ordre moral quand il s’agit de sauver sa peau…Vive la Tunisie démocratique.

Comme moi, vous avez certainement sursauté en entendant le chef du gouvernement prononcer ces mots, en conclusion d’une allocution télévisée sur Al Watania(1) qui n’aura finalement duré que quelques minutes, après que ce dernier eut fait attendre tout son monde près de deux heures, pour ne pas dire grand-chose à l’arrivée.

A l’autre bout du continent, à Addis-Abeba, où se tenait le trente-deuxième Sommet de l’Union africaine(UA), le président de la République était dans le costume qu’il préfère le plus, celui d’habile diplomate.

Une aubaine que ces rassemblements extra-muros pour évacuer le stress, et remonter dans l’estime de ses compatriotes, qui sait…Vive la paix sociale quand elle est négociée de haute lutte.

Noureddine Taboubi a toutes les raisons d’être content. Exit donc le spectre d’une deuxième grève générale qui aurait pu être moins pacifique que la première. On peut logiquement supposer que l’ogre FMI a fini par lâcher du lest. Ni vainqueur, ni vaincu ? C’est à voir.

Ce ne sont plus des faisceaux de soupçons, mais des accusations dûment étayées et une implication directe clairement établie. Dans un pays autre que la Tunisie, la dissolution du Mouvement Ennahdha pour collusion avec le terrorisme aurait été depuis longtemps prononcée, et ses dirigeants poursuivis en justice.

Mais voyez-vous, nous sommes en Tunisie, où ne pas rendre de comptes est devenu un autre sport national à rajouter aux autres sports nationaux déjà existants.

A Carthage, comme à la Kasbah, tout le monde vaque à ses occupations comme si de rien n’était. Ne jamais faire confiance à des membres d’une confrérie qui ont montré toute l’étendue de leur dualisme et qui, sous des appellations différentes faites pour rassurer, ont encouragé la création d’écoles coraniques du type de Regueb, pour empoisonner les esprits et persuader que l’autre est une créature néfaste qu’il faut annihiler.

Les pires massacres n’ont-ils pas toujours été légitimés de cette façon ? Du fondamentalisme au sectarisme. Rappelez-vous, tout passe par l’école, avait dit un beau matin cheikh Abdellfateh Mourou. On est bien loin des premiers commandements de la religion musulmane qui prêchent la tolérance et la miséricorde. Et il n’y a pas que dans l’école coranique de Regueb où on a enseigné la ferveur religieuse à des fins criminelles…

Tous les amoureux de la planète viennent de renouveler le sermon de continuer à s’aimer. La fête de l’amour ? Une habitude païenne, une de ces viles créations de cet Occident impie, s’insurgent les défenseurs d’un islam expurgé de ses excroissances selon la terminologie salafiste pure et dure… Pourtant, c’est tellement simple l’amour, tellement possible, à qui le veut vraiment. Ceux qui adorent les mélodies auront certainement deviné. « L’envie d’aimer » de Pascal Obispo. En fait, l’important n’est-il pas d’aimer son prochain ? Surtout dans un pays où accepter l’autre, relève du miracle !

Alors quand je lis que l’un des ténors de l’extrême droite aux Pays-Bas et islamophobe convaincu a décidé de se convertir à l’islam en soulignant qu’il a trouvé dans la religion musulmane un apaisement, je me dis que rien n’est perdu. Même si la bête hideuse s’est emparée des mosquées… si au cinéma, on a eu « Les tontons flingueurs », on a désormais les imams flingueurs pour nous enseigner le droit chemin et comment aimer son prochain… Et croyez-moi, cette fois-ci, ce n’est plus du tout du cinéma ! Les parents criminels de Regueb relaxés et le retour des enfants endoctrinés dans le giron familial, comme si de rien n’était…

Des blogueurs embastillés parce que jugés trop bavards, et qu’on ne touche pas à la citadelle de Montplaisir et à son armée de blogueurs haineux … sécurité parallèle, justice parallèle, administration parallèle, et pour clore le tout, un Etat parallèle. C’en est vraiment trop, vous ne trouvez pas ? Miskina Tounès*.

(* Pauvre Tunisie)

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MARQUÉE: Ennahdha, GAFI, islam, Mourou, Regeueb
Mohamed Fawzi Blout 24 février 2019
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