En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: L’Allemagne honore « les champions des réformes » en Afrique
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Médecine du futur : le Maghreb en ordre de bataille à Tunis
A ne pas manquer Bien-être Santé
grève
L’UGTT appelle à une grève générale le 21 janvier 2026
A la une Nation Société
La Tunisie parmi les destinations stars de 2026 : l’analyse de Lonely Planet
A ne pas manquer Conjoncture Economie
LF 2026 : la contribution sociale solidaire prolongée jusqu’en 2026
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Marchés financiers
Marchés financiers : l’UE déploie un plan massif pour booster l’intégration
A ne pas manquer International Monde
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Afrique > L’Allemagne honore « les champions des réformes » en Afrique
Afrique

L’Allemagne honore « les champions des réformes » en Afrique

L'Economiste Maghrébin
2017/06/16 at 11:14 AM
par L'Economiste Maghrébin 5 Min Lecture
Partager
Partager

A quelques semaines du sommet du G20 qui se tiendra à Hambourg, la chancelière allemande Angela Merkel a invité les 12 et 13 juin trois pays africains (Tunisie, Côte d’Ivoire et Ghana) à une conférence à Berlin sous le thème : « Partenariat du G20 pour l’Afrique : investir pour un avenir commun ».

La conférence a été l’occasion pour le gouvernement allemand de présenter son initiative intitulée « Compact with Africa » dont l’objectif principal consiste à sensibiliser et à inciter les investisseurs privés des pays du G20 à investir en Afrique.

Mme Merkel a parlé en toute franchise des motivations profondes de cet activisme allemand en faveur de l’Afrique : « Si le désespoir est trop grand en Afrique », dit-elle, « alors il y aura toujours des jeunes gens qui penseront pouvoir trouver une vie meilleure ailleurs dans le monde. Donc si nous travaillons ensemble à aider ces pays, nous pourrons créer davantage de sécurité pour nous et nous pourrons barrer la route à ceux qui profitent illégalement du destin de ces jeunes gens. »

Les choses sont donc claires. L’Allemagne, qui a reçu en peu de temps plus d’un million de réfugiés syriens, irakiens et afghans, redoute le déferlement de vagues de « réfugiés économiques » africains et opte pour la prévention en s’efforçant de créer en Afrique les conditions du développement et de la croissance qui seules sont  en mesure de fixer les jeunes Africains chez eux et de couper l’herbe sous les pieds des « passeurs » qui profitent de leur désespoir et de leur misère pour s’enrichir.

Sur quels critères l’Allemagne a-t-elle choisi la Tunisie, la Côte-d’Ivoire et le Ghana comme seuls représentants de l’Afrique à la conférence de Berlin ? Le ministre allemand du Développement, Gert Müller, pour qui ces trois pays sont des « champions des réformes », a expliqué ce choix en ces termes : « Il y a des exigences envers ces Etats. Nous coopérons seulement si certaines conditions sont remplies. Par exemple, la lutte contre la corruption, la mise en place de cours des comptes et d’administrations fiscales. Donc les pays qui montrent la voie pour la transparence et les droits de l’Homme sont particulièrement encouragés. Nous avons besoin d’investissements privés et pour cela, nous avons besoin de sécurité juridique pour les investissements, et nous avons besoin de conditions commerciales justes.»

Le message est clair pour les trois pays invités, mais aussi pour l’ensemble des pays africains : qui veut les investissements privés n’a qu’à assurer la sécurité, la transparence et la primauté de la loi sans lesquelles aucun investisseur ne se hasarde à investir.

Concernant la Tunisie, l’invitation lui a été lancée pour l’encourager dans la bataille difficile et complexe qu’elle a lancée sur plusieurs fronts : contre le terrorisme et la corruption et pour la transparence et la réforme de la fiscalité. L’encouragement de l’Allemagne n’a pas été seulement symbolique (le bon accueil réservé au Président de la République à Berlin), mais matériel aussi.

La Tunisie, à l’instar des deux autres pays sélectionnés, bénéficie d’une enveloppe exceptionnelle de 300 millions d’euros sur trois ans (100 millions par an) qui serviront exclusivement à la formation professionnelle et à la création d’emplois.

Depuis que l’Allemagne a pris la présidence du G20 en décembre 2016, elle a promis à l’Afrique une place de choix et elle a tenu parole. Seulement les besoins de l’Afrique sont immenses et bien au-delà de ce que l’Allemagne et le G20 peuvent donner. Les perspectives de l’Afrique d’ici à 2050 sont effrayantes : à cette date le continent comptera 2,5 milliards de personnes et en 2030, près d’un demi-milliard d’individus seront à la recherche d’un travail !

Avec une telle masse humaine, aucun plan de développement ne pourra fonctionner. Les investissements les plus volumineux et les aides les plus généreuses ne pourront rien pour l’Afrique.

La seule chose qui la sauvera, c’est de commencer dès maintenant à s’aider elle-même en mettant en place le plus vite possible un programme de contrôle drastique des naissances, un planning familial d’envergure à l’échelle continentale.

L’exemple de la Chine est à méditer par l’Afrique. Sans son programme de contrôle drastique des naissances, elle n’aurait jamais pu réaliser les progrès gigantesques que l’on observe depuis trente ans.

[raside number= »3″ tag= »Afrique »]

Articles en relation

Tunisie : le déficit courant contenu à 1,6 % du PIB

Tunisie – Impôt sur la fortune, ou le conflit entre équité et efficacité

Conférence d’Alger : reconnaissance du fait colonial et réparations

Tunisie – AIIB : les bases d’une coopération durable en matière d’infrastructures

Rabat AIF 2025 : une quarantaine de projets pour propulser la transformation africaine

MARQUÉE: Afrique, Berlin, G20, investisseurs, Merkel, reformes, Tunisie
L'Economiste Maghrébin 16 juin 2017
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Yassine Brahim: « Ecarter certains membres du gouvernement est peut-être nécessaire »
Article suivant Sit-in d’El Kamour : la fin d’un cauchemar…
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?