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Leconomiste Maghrebin > Blog > Economie > Conjoncture > Les piliers de la Tunisie de demain
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Les piliers de la Tunisie de demain

L'Economiste Maghrébin
2014/10/24 at 2:07 PM
par L'Economiste Maghrébin 7 Min Lecture
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L’Economiste Maghrébin publie la deuxième partie du billet publié par le département MAC SA. Ce billet s’efforce de dresser un panorama des inquiétudes qui pèsent sur le climat des affaires et qui conditionnent la qualité de la reprise aussi bien au quatrième trimestre 2014 qu’en 2015.

Equation sécuritaire cherche désespérément hommes politiques courageux

Tous les indicateurs confirment une forte attractivité des « IDE de l’industrie du terrorisme » pour le Site Tunisie (positionnement géographique, sa réussite démocratique, frontières poreuses avec ses voisins, une « expertise » de certains Tunisiens acquise dans les laboratoires d’Al-Qaïda en Afghanistan, en Algérie, en Irak, et tout récemment en Syrie et en Libye…).

Fort heureusement, la fermeté des autorités tunisiennes face au terrorisme commence à porter ses fruits. Toutefois, à l’approche des élections, la vigilance est de mise. Car ces groupuscules, qui ont montré à travers l’histoire leur allergie pour les élections démocratiques, ne vont pas rater cette occasion pour montrer ce qui reste de leur force. Or, la forte sensibilité de l’économie tunisienne à la menace terroriste (tourisme et investissements étrangers) impose, à court terme, davantage de fermeté pour réussir les élections, et à moyen et long terme, davantage de réformes structurelles (du système éducatif afin d’enraciner la culture de la tolérance et du système économique, afin d’inverser la courbe du chômage et de la pauvreté) pour éradiquer à jamais ce fléau.

Une rentrée sociale avec une autre saveur

Le prochain gouvernement aura-t-il la légitimité suffisante pour échapper à la tutelle de la centrale syndicale ? Certes, retrouver son indépendance semble être un exercice de haute voltige dans une période de transition. Mais, la Tunisie ne pourra espérer redémarrer sa machine économique dans un climat de revendications démesurées, peu soucieuses des grands équilibres macroéconomiques et de l’avenir des milliers de chômeurs.

Il n’est pas certain que les revendications sociales s’assagissent. L’entrée de certaines vedettes du patronat tunisien à l’Assemblée laisse présager une rentrée sociale plutôt chaude. Elle se justifie à trois niveaux.

C’est d’abord la revanche du monde des affaires sur la domestication de la vie politique par la Centrale syndicale. Écœurés par les revendications démesurées et le blocage des projets de réglementation les plus novatrices, certains patrons ont préféré prendre leur destin en main pour défendre leurs intérêts via l’Assemblée.

Ensuite, leur arrivée est surtout un signe de maturité politique après les manifestations folkloriques de certains députés qui ont jalonné les travaux de la Constituante pendant les années de transition.

Enfin, et là est le risque. Une entrée en force du monde des affaires à l’Assemblée est inquiétante à double niveau. D’une part, elle pourrait tisser davantage de relations douteuses entre hommes politiques et pouvoir financier, délaissant ainsi les préoccupations des citoyens. D’autre part, elle pourrait amener la Centrale syndicale à renforcer davantage sa présence politique et du coup, alimenter de nouvelles tensions sociales. En situation de conflit, il faut s’attendre même à des slogans qualifiant le gouvernement de bras politique de l’UTICA. Bonjour la paix sociale !

Un contexte international encore hostile

Une Europe menacée par la japonisation de son économie. Des poussées déflationnistes qui pèsent sur les orientations économiques des pays membres. Une croissance avoisinant les 0.8% en 2014 et 1.1% en 2015 selon les dernières projections de l’OCDE. Du coup, un essoufflement des possibilités de booster les exportations tunisiennes et de ramener le déficit courant (6.6 % du PIB pour les huit premiers mois de 2014) dans la zone de confort des autorités (près de 3.5% du PIB sur l’année) !

Un voisin libyen qui croupit sous les bottes des milices armées. Le rebond de l’économie libyenne est ni pour demain ni pour après-demain. Le drame libyen pèse sur l’économie tunisienne : hausse du chômage, flambée des dépenses de subventions, chute des transferts des travailleurs tunisiens, fleurissement du commerce parallèle et bien évidemment l’impact négatif de la montée de la menace terroriste sur le tourisme et l’investissement étranger (IDE et investissement de portefeuille).

Sur le front de la finance internationale, les anticipations de durcissement de la politique monétaire américaine se renforcent aujourd’hui. La hausse des taux d’intérêt américains et ses répercussions sur le dollar pourraient impacter négativement les conditions de financement de l’économie tunisienne et, de ce fait, alourdir le service de la dette extérieure et creuser le déficit budgétaire.

L’horizon se dégagerait si …

L’heure n’est pas vraiment à l’affrontement ni à la surenchère. Les tensions démesurées peuvent facilement nous enfoncer davantage dans le gouffre des déficits et du coup, bloquer la dynamique des réformes.

La politique monétaire ne peut se transmettre efficacement à l’économie réelle qu’en présence d’un système bancaire solide et transparent et d’un marché financier profond. La politique budgétaire ne peut se transmettre qu’avec un système fiscal équitable et transparent. La politique industrielle ne peut être rénovée qu’avec un cadre réglementaire moderne et compétitif.

En somme, seules les grandes réformes, une fois achevées, pourront redonner de l’élan aux instruments de la politique économique, et du potentiel à la croissance économique. Si « la révolution est inachevée », comme l’a si bien dit la Banque Mondiale, c’est certainement parce que la maturité de la classe politique n’est pas encore achevée, parce que le sens de la responsabilité chez le citoyen est aussi inachevé et parce que les forces syndicales n’ont pas achevé leur appréhension des mutations de l’économie mondiale. Pour dégripper la machine économique et construire un pays moderne, il est impératif de retrouver le sens de la responsabilité, de la production, de l’investissement et de l’innovation.

La Tunisie de demain doit être fondée sur quatre piliers : un Etat démocratique fort, un gouvernement audacieux, un syndicalisme responsable et un peuple ouvert sur le monde et vacciné contre le virus du populisme et de l’extrémisme.

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MARQUÉE: Banque Mondiale, chômage, Commerce parallèle, croissance, déficit budgétaire, économie tunisienne, élections, Exportations tunisiennes, extrémisme, Investissements étrangers, Politique monétaire, système bancaire, Terrorisme, transition, Utica
L'Economiste Maghrébin 24 octobre 2014
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