En utilisant ce site, vous acceptez la Politique de confidentialité et les Conditions d'utilisation.
Accept
Leconomiste Maghrebin
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
En lisant: Elections tunisiennes : le stade du miroir !
Partager
Notification Voir Plus
Dernières nouvelles
Tunisie–Qatar : un triomphe inutile pour des Aigles de Carthage éliminés
A ne pas manquer Bien-être Santé
Startups africaines : Samir Abdelhafidh participe au sommet stratégique d’Alger
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Smart Invest Summit 2026 : l’Afrique trace sa feuille de route
A ne pas manquer Conjoncture Economie
CONECT
CONECT alerte sur la pression fiscale et l’instabilité du cadre fiscal
A ne pas manquer Entreprise Services
Ezzedine Khalfallah
Ezzedine Khalfallah dénonce la taxation à 30 % sur les panneaux solaires
A ne pas manquer Conjoncture Economie
Aa
Aa
Leconomiste Maghrebin
  • Economie
  • Entreprise
  • Monde
  • Accueil
  • Idées
    • Analyse
    • Chroniques
    • Interviews
  • Economie
    • Conjoncture
    • Finance
    • Environnement
    • Emploi
    • Consommation
    • Economie internationale
  • Entreprise
    • Industrie
    • Agriculture
    • Sciences et technologies
    • Business
    • Energie
    • Services
  • Nation
    • Education
    • Politique
    • Société
    • Régions
    • Talents
    • Météos
  • Maghreb
  • Afrique
  • Monde
  • Culture
    • Arts
    • Livres
    • Médias
  • Bien-être
    • Santé
    • Sport
    • Style de vie
Vous avez un compte existant ? Sign In
Follow US
  • Advertise
Leconomiste Maghrebin > Blog > Idées > Chroniques > Elections tunisiennes : le stade du miroir !
Chroniques

Elections tunisiennes : le stade du miroir !

Khalifa Chater
2014/06/13 at 9:47 AM
par Khalifa Chater 6 Min Lecture
Partager
Partager

Les prochaines élections tunisiennes terminent l’ère de la transition, parsemée d’embûches, de mises à l’épreuve, d’espoir et de désillusion, de flux et de reflux du processus démocratique. La veille citoyenne a pu mettre fin aux dérives, imposer l’établissement d’un Etat de droit et libérer le pays du rouleau compresseur théocratique. Les arrangements obtenus par le quartet, à défaut d’une « réconciliation », hors de question vu les positions irréductibles de la famille islamique et de la mouvance libérale et démocratique, ont permis l’adoption d’un discours de consensus et la formation d’un gouvernement non-partisan. Les discordes sur le timing des élections présidentielles et parlementaires permettent de gagner du temps et de prolonger de quelques jours ou de quelques mois le mandat des constituants. Avant-garde de la population civile, le quartet doit signer la fin de la recréation.

D’ores et déjà la classe politique se divise en perdants et en gagnants. Préoccupation de l’heure, le Président provisoire de la République et le président de l’Assemblée Constituante, dont le mandat touche à sa fin, ne doivent pas rater leur sortie de scène. D’autre part, la fin de la transition a induit un changement du paysage politique, en dépit « du repos du guerrier » bien mérité des acteurs de la conjoncture. Dans ce contexte, les groupuscules formés par des démissions des alliés de la Troïka mettent à l’ordre du jour des combinaisons impossibles. D’autre part, Ettakatol et le CPR, qui ont trouvé leur ancrage auprès d’Ennahdha, annoncent des virages. Ettakatol forme avec le Courant démocratique, le Parti du travail tunisien et le mouvement de l’unité populaire une « alliance de centre gauche ». Est-ce à dire qu’il a consommé son divorce avec Ennahdha, qui lui a assuré la présidence de l’Assemblée Constituante ?  D’autres combinaisons sont en cours. Elles ont un but électoral, essentiellement pour les mouvances minoritaires, dirigées par des candidats à la Présidence : CPR, Joumhouri, le Courant démocratique, le Parti destourien. Dans cette guerre électorale, déjà engagée, les programmes, les choix et les visions semblent abandonnés aux vestiaires. Les acteurs politiques semblent opter pour une procédure de convenance, limitée à de petits arrangements électoraux, sur le dos des Tunisiens.

Or, l’élection est « un opérateur de vérité ».  Elle ne peut admettre l’oubli des attentes citoyennes. La prégnance des idées néolibérales des partis risque d’occulter les attentes sociales (pouvoir d’achat, emploi, régions défavorisées). L’habilitation citoyenne ne peut tolérer ce processus, assimilé volontiers à l’opposition de l’élite au peuple, du pouvoir sur les dominés. Prenons la juste mesure du risque d’explosion sociale, qu’une telle politique peut provoquer. Autre fait important, la donne politique et les sit-in de l’été 2013 ont érigé en idéaltype : la bonne gouvernance, la séparation du politique et du religieux, la liberté de conscience et l’égalité homme/femme. Le rejet de la théocratisation constitua « l’interdit fondateur » des mouvances de l’opposition. Les « brûlots polémiques » d’annonces de campagne, des partis non accrédités de bons résultats par les sondages,  apparaissent comme des recherches désespérées d’audience. D’autre part, leurs recherches d’alliances, bien entendu, contre nature, avec Ennahdha, oublient « le différent fondateur » qui constitue leur raison d’être.

Ennahdha révise son discours théocratique ou plutôt elle tente d’élargir son idéologie, en conjuguant son discours frères-musulmans, avec l’école zeitounienne, le mouvement des réformes du XIXe siècle et l’approche des Droits de l’homme, de l’aile libérale du Néo-Destour (discours de commémoration de la naissance d’Ennahdha, de son président, 7 juin 2014). Tactique ou nouvelle stratégie, le discours d’Ennahdha semble s’adapter  aux exigences de la conjoncture régionale, la remise en cause du mouvement des frères musulmans et la nécessité de « se servir de la peau du lion et de celle du renard, l’une après l’autre« , à l’instar des  Principes généraux de la guerre de Fréderic II. Mais est-ce que cette adaptation pragmatique remet en cause le discours fondateur du mouvement islamiste ? Ne perdons pas de vue, cependant, la solide organisation du parti, la grande centralisation de son establishment et sa capacité combative.

Nidaa Tounes rassemble la majorité démocrate, libérale, séculière sinon laïque. Répondant aux exigences de ses électeurs, il a reporté son congrès constitutif, qui avait pour objet d’adopter une nouvelle hiérarchisation de ses cadres. Le dernier entretien de son leader Béji Caïd Essebsi (skynews arabia, 8 juin 2014) a dissipé les craintes et plutôt les malentendus, suscités et exploités à bon escient par ses concurrents, par ses concertations avec Ennahdha. Le retour aux normes permet d’instaurer le débat, de promouvoir les valeurs du « vivre ensemble ». Nidaa Tounes ne doit pas perdre sa boussole politique. Remarquons, d’autre part, que le jeu politique favorise bien entendu le dialogue. Mais il ne peut exclure la discussion des points de discorde, avec ses protagonistes. D’autre part, « l’interdit fondateur », valeur partagée de la société civile et de l’opposition libérale, nécessite plutôt un rapprochement avec les partis qui adoptent ce thème fédérateur. C’est le moyen de défendre l’avenir de la Tunisie. Fait d’évidence, les jeux ne sont pas encore faits. La société civile doit rester mobilisée. Elle doit discerner le jeu des masques et des identités multiples, pour retrouver sa voie et s’ouvrir l’horizon de la promotion, du progrès et du développement global.

Articles en relation

La BERD débloque 60 millions d’euros pour la transition verte des PME tunisiennes

Le Tunindex clôture mercredi sur une note quasi stable

Ahmed Ben Moulehom : « La diaspora tunisienne est un levier stratégique pour bâtir une économie résiliente »

Mohamed Salah Ayari: la fraude fiscale coûte 23 milliards de dinars à l’État

UGTT : Taboubi appelle à l’unité face aux défis historiques

MARQUÉE: Actualité tunisie, Assemblée nationale constituante tunisie, Béji Caid Essebsi, Classe politique tunisie, CPR, Elections tunisie, Elections tunisiennes, Ennahda tunisie, ettakatol, Frères musulmans tunisie, Nidaa Tounes, Opposition tunisie, Quartet tunisie, Société civile tunisie, Transition Tunisie, Veille citoyenne tunsie
Khalifa Chater 13 juin 2014
Partagez cet article
Facebook Twitter Whatsapp Whatsapp LinkedIn
Article précédent Tunisie – BM : une aide de 5,76 MD au profit des oasis
Article suivant Festival de Carthage 2014 : Anouar Brahem ouvre le bal
Laissez un commentaire

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

SUIVEZ-NOUS

Facebook Like
Twitter Follow
Youtube Subscribe

Adresse : 3, rue El Kewekibi 1002 Tunis – Tunisie
Tél : (+216) 71 790 773 / 71 792 499
Fax : 71 793 707 / 71 791 427
E-mail : contact@promedia.tn

SUIVEZ-NOUS

©2023 L’Économiste Maghrébin, All Rights Reserved

Removed from reading list

Undo
Content de te revoir!

Connectez-vous à votre compte

Lost your password?