…Et d’abord saluons les efforts de l’équipe du manager et â sa tête Sahar Mechri Kharrat qui a su et pu faire de cet événement une véritable institution nationale. Le succès n’était pas inscrit d’avance et n’était pas évident.
SMK y avait cru. Par sa détermination jusqu’à l’obstination, elle a su balayer, souvent sans ménagement, nos doutes, nos hésitations et appréhensions.
L’équipe, car s’en est bien une, n’a de cesse de valoriser l’entrepreneuriat féminin et rallier à cette cause associations et entreprises, celles notamment à la pointe de ce combat.
Quatre ans déjà ! Et c’est tout à l’honneur de l’ensemble des intervenants par qui ce succès arrive. Ce succès ; qui les honore, ne fait que les conforter dans leur engagement au profit de l’entrepreneuriat féminin.
Sahar Mechri Kharrat et Habib Karaouli, qui préside dès le départ le jury et dont je ne saluerais jamais assez la disponibilité, le professionnalisme et l’engagement personnel, ont détaillé les différentes étapes de sélection.
C’est convenons-en un travail prenant, exigeant mais tout aussi passionnant par ses résultats et par le message qu’il véhicule, d’abord la reconnaissance tout en récompensant l’audace, l’ingéniosité et le talent de ces femmes et leur esprit d’entreprendre.
Cette 4ème édition des Trophées des Femmes Entrepreneures est un modèle réduit de ce que sont les femmes entrepreneures, de ce qu’elles représentent et de ce qu’elles annoncent. Elles sont partout à la pointe de l’innovation. La révolution industrielle c’est elles, la révolution culturelle c’est aussi elles, la révolution technologique c’est encore elles. Pour tout dire, la transformation de la société c’est toujours elles.
Elles ont bravé les difficultés, les obstacles, souvent l’indifférence et toutes sortes de tabous- oui tous les tabous n’ont pas hélas disparu de la société- pour aller jusqu’au bout de leurs idées et de leurs projets.
A les écouter raconter leur parcours de combattantes, les difficultés auxquelles elles sont en permanence confrontées pour vaincre les réticences des uns et le scepticisme des autres chaque fois qu’elles osent briser le plafond de verre, on se dit qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et bien des murs à faire tomber.
Oui beaucoup d’efforts et de courage politique pour libérer tout le potentiel de créativité et d’inventivité des femmes qui se prennent en charge et prennent leur destinée en main en basculant dans l’univers très heurté de l’entreprise.
Ni discrimination positive, ni privilège d’aucune sorte. A charge pour les pouvoirs publics de mettre en place un écosystème qui assure l’égalité des chances. C’est à cette condition, et cette condition seulement, qu’il sera possible de libérer la gent féminine de contraintes qu’elles n’auraient jamais dû subir. Il n’en faut pas plus, au regard de leur détermination, de leur capacité créatrice et de leur refus de se cantonner dans les zones de confort pour les voir émerger et prendre le large par n’importe quel temps.