Comment développer et pérenniser le domaine des sciences et technologies de l’espace? Tel est l’un des thèmes abordés du programme GMES & Africa. Organisé par l’Observatoire du Sahara et du Sahel, plus connu sous le nom d’OSS, il s’étale sur deux jours, les 10 et 11 octobre à Tunis.
L’objectif est de dynamiser la coopération régionale et favoriser l’échange de savoir-faire pour une gestion durable des ressources naturelles. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de promotion des ressources naturelles.
Et ce, en améliorant le processus de prise de décision par la mise à disposition d’informations supplémentaires pertinentes. Sur la base de produits et services basés sur les données et techniques d’observation de la Terre.
En outre, notons que treize consortiums d’institutions africaines, sélectionnés dans cinq sous-régions (Afrique du Nord, Afrique centrale, Afrique de l’Ouest, Afrique de l’Est et Afrique du Sud) y prennent part.
GMES & Africa : un programme de gestion durable des ressources naturelles
Par ailleurs, l’OSS, organisation intergouvernementale à vocation africaine basée à Tunis, organise l’atelier de démarrage du projet sur le thème “Observation de la Terre pour la gestion durable des terres et des eaux en Afrique du Nord – OT- GDTE/Afrique du Nord”.
En clair, l’atelier vise à établir une planification opérationnelle des activités à mener à l’échelle nationale et régionale. Il réunira ainsi les représentants des institutions partenaires du projet au niveau national, à savoir l’ASAL (Algérie), le DRC (Egypte), le LCRSSS (Libye), le CRTS (Maroc), l’Université de Nouakchott (Mauritanie) et le CNCT (Tunisie); ainsi que le CRTEAN et CRASTE-LF au niveau sous-régional.
Le projet OT- GDTE/Afrique du Nord, coordonné par l’OSS, vise à offrir des produits et services basés sur les données et les techniques d’observation de la terre. Le tout en vue d’appuyer la prise de décision dans le domaine de la gestion durable des ressources naturelles et de l’eau.
C’est tout le sens du projet : avoir une meilleure gestion qui pourrait contribuer au développement économique, social et environnemental.
D’ailleurs, il est conçu pour répondre aux besoins du continent africain en matière de services liés à l’eau, aux ressources naturelles. Mais aussi pour répondre aux besoins mondiaux de gestion de l’environnement et faire face aux changements climatiques.