Dans un communiqué rendu public dimanche 9 novembre, le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse ( CTLJ ) a dénoncé l’agression qui a visé les journalistes qui ont couvert la visite de Moncef Marzouki dans la ville de Kairouan.
En effet, le communiqué explique que la garde présidentielle aurait empêché un journaliste d’obtenir une déclaration de la part du président sortant, et ce, en le poussant violemment lui et une citoyenne présente au meeting.
Deux autres journalistes auraient été victimes d’intimidation de la part de sympathisants de Marzouki : on reproche à ces journalistes la façon dont ils ont rapporté la visite de MMM, l’un d’eux ayant reçu un appel téléphonique et le deuxième des insultes en public de la part d’un sympathisant.
Le Centre de Tunis pour la Liberté de la Presse a tenu à rappeler la valeur de la neutralité des journalistes, tout en annonçant son soutien aux journalistes victimes d’agression, en rappelant la garde présidentielle et tous les intéressés à l’importance du respect des journalistes.